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Accueil > Fantastique > La colère d’Esus : première partie
En l’an 1605, proche du village de Candé, une énorme faille terrestre s’est entrouverte, libérant ainsi des forces du mal vieilles de plusieurs milliers d’années. Des créatures maléfiques, commandées par un ancien dieu sanguinaire répondant au nom d’Esus, essaiment le chaos à travers toute la contrée et menacent l’intégrité du royaume ainsi que les fondements mêmes de la foi chrétienne.
Le capitaine Symphorien Damon ainsi que les Chevaliers de l’Ordre de la Vraie Croix d’Anjou, épaulés par le mage Carniveau, vont une fois de plus unir leurs forces pour contrer cette infâme pandémie.
En outre, un complot visant à attenter à la vie du roi Henri IV se met en place. Celui-ci vise à déclencher une nouvelle guerre de religions pour affaiblir davantage le pouvoir salvateur de la Sainte Relique, seule capable de s’opposer aux armées ténébreuses…
Il faisait nuit noire ce soir-là. Le vent était tempétueux et la pluie cinglante. Non loin de la luxuriante forêt de feuillus d’Halatte, apparaissait aux visiteurs, qui auraient eu la malchance ou bien l’heureux hasard de se trouver dans ces parages, le massif château de Verneuil en Beauvaisis, colossal ensemble de trois bâtiments Renaissance, ramassé en épaisseur, organisé autour d’une cour carrée et flanqué de plusieurs pavillons coiffés de dômes.
Dans l’intimité de la galerie sans étage qui finissait de fermer cette cour centrale, une porte, qui semblait insignifiante, s’entrebâilla dans un long et sinistre grincement. Sur le parquet lissé, au milieu des boiseries, des luxueux luminaires, des dorures et des riches ornements, une jeune femme, grande et charmante, affublée d’une simple chemise de nuit couleur amande et le cheveu blond défait, s’avança d’un pas hésitant vers le centre de la pièce.
Son maigre visage blême et son regard alerte soulignaient le degré d’inquiétude qui l’étreignait. Sa respiration était haletante, ses yeux épiaient frénétiquement les alentours et sa poitrine se soulevait de façon cadencée, tant la tension était palpable.
Bientôt, de cette même porte, laissée entrouverte, surgit un homme de son âge, chevelure de feu, haute stature, vêtu d’une ample chemise au collet dentelé et d’un sombre haut de chausses. Ce dernier la rejoignit dans le silence et patienta à ses côtés. Ces deux êtres paraissaient s’attendre à une visite annoncée. Alors que la pluie ruisselait sur les carreaux des hautes fenêtres à croisée, qu’au dehors le vent hululait une lugubre mélopée, le couple se donna doucement la main, comme pour se réconforter.
Deux années se sont écoulées depuis les événements tragiques de Modeyrot. Revenu à Paris, Alistair Kridge poursuit une vie tranquille d’enseignant au sein de l’illustre université de la Sorbonne.
2023
Deux années se sont écoulées depuis les événements tragiques de Modeyrot. Revenu à Paris, Alistair Kridge poursuit une vie tranquille d’enseignant au sein de l’illustre université de la Sorbonne. Élevant seul son fils Anthony, préservant des liens solides avec son (...)
2023
Deux années se sont écoulées depuis les événements tragiques de Modeyrot. Revenu à Paris, Alistair Kridge poursuit une vie tranquille d’enseignant au sein de l’illustre université de la Sorbonne. Élevant seul son fils Anthony, préservant des liens solides avec son (...)
2023
Récit d’un narrateur idéaliste et démuni, sans profession définie, dont le parcours à proximité de Tucson, en Arizona, n’est pas sans risques, à raison des situations qu’il rencontre. Il finirait par servir de bouc-émissaire. Mais le shérif du Comté le prévient à (...)
« Ce soir-là, je n’aurais jamais dû partir dans la forêt. Mais cette lumière m’éblouissait les yeux, cet appel remplissait mes oreilles et j’étais attiré dans cette sombre et sanglante forêt. Après tout ce qui était arrivé, je me demande encore, pourquoi je suis (...)
Le type n’avait pas opposé une résistance très glorieuse. Bien sur, pour jouer au martyre, il s’était d’abord obstiné dans un original mutisme. Mais le fait de se voir en deux morceaux, ça rend loquace. Je lui ai tranché l’auriculaire, je lui ai posé la question, (...)
6 juillet 2020, par Barnabe
Le thème choisi faisant d’un dieu gaulois une force du mal alors que c’est l’église catholique qui a tué des millions de gens ????..c’est surtout un roman catho.
^ 7 juillet 2020, par Ludovic.careau@wanadoo.fr
Roman catho ??? Votre commentaire prouve bien que vous ne m’avez pas lu.
Ludovic Careau
7 mai 2020, par Colien
Très belle écriture .Sens du détail et précis . L’auteur sait faire rêver ses lecteurs à travers les époques et l’histoire non sans oublier le caractère fantasmagorique du roman , ce qui est le but premier .Je suis dans (ce roman mêle de toutes sortes d’émotions !! C comme dans une vraie histoire. ) Chapeau !!! Merci pour cette belle plume !!
^ 7 mai 2020, par Ludovic CAREAU
Merci à vous pour ce touchant commentaire. Je suis actuellement en train de peaufiner la trosième et dernière partie de ce roman avant sa parution courant mai/juin 2020. Encore une fois, je suis ravi que ce récit historico-fantastique vous plaise.
Ludovic Careau