Accueil > Fantastique > Le Chameau errant
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Si vous croisez dans le désert un chameau, regardez-bien, il vous dira que sa vie est compliquée et pénible.
Un jour un chameau dans le désert chantait, bla bla bla, mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs, oh, oh… ce serait le bonheur… hé bon sang ! Mais il n’y a personne dans le coin… Moi ça m’est égal, j’ai l’habitude, je traine mes sabots… sont-ce réellement des sabots ? Non plutôt des espèces de coussins durs greffés aux bouts de mes pattes, ils sont laids, mais efficaces, surtout quand il fait chaud, surtout dans le désert, c’est adapté au sable, c’est pareil pour mon poitrail, j’ai une espèce de galette dure qui m’empêche de tomber quand je dors, la nature est bien faite quand même. Bon ou en étais-je ? Ah oui, bla bla bla, ce serait le bonheur… tu parles, je suis le chameau solitaire récemment abandonné pour cause de décès, j’erre dans le désert et cet imbécile de maure, qui m’avait chargé comme un mulet avec cette saloperie de sel, avant de disparaitre…
Cette petite nouvelle est a l’origine d’une réflexion, est-ce que les SDF ont des clefs pour être comme tout le monde...
2014
A propos d’un article sur les langues disparues. Cette espèce curieusement « intelligente ? » dont l’une, l’un et l’autre être, peuvent lire ces lettres assemblées.
2014
Le soleil disparu lentement ce matin là, au travers de brumes épaisses, laissant de moins en moins filtrer sa chaleur salvatrice. Mon bel étang aux reflets argentés était brutalement devenu informe et gris. Les canards des étangs voisins avaient pris peu à peu (...)
Amanda joue depuis longtemps à des jeux de spiritismes avec ses amis, elle nous raconte comment elle a payé le prix de son insolence.
Marcloux dans le borinage, octobre 2003. en cette fin de journée maussade, le vieil homme s’affairait au rangement de sa boutique. Elle se situait sur la place du village, et rien n’y avait changé depuis sa création cinquante ans plus-tôt. La peinture de (...)
Ce mercredi, jour de marché, les rues du village étaient encore vides à cette heure matinale. Comme à l’accoutumé, madame Michaud, en robe de chambre, se rendit à sa boîte aux lettres. Elle tourna la clef dans la serrure et laissa échapper un léger soupir de (...)