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Fantastique

Le Dernier Sabbat

Philippe Wallon (Auteur)

❤️ Coup de cœur des lecteurs

Nombre de pages en A4 : 92

Livre publié le 12 avril 2021

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Thème :
Fantastique

La quatrième de couverture

Cette histoire est fort étrange. L’aurais-je vécue dans une vie antérieure ?
Je l’ai écrite presque d’un seul jet, en ne sachant rien du pays - ni même où était cette ville, Lutterberch, à l’époque, et le Mont Chauve, avant d’y aller.
Or, j’ai retrouvé tout ce que j’avais écrit, la route que j’avais suivie il y a 300 ans, là où je m’étais arrêté, etc.
J’ai compris certains détails de l’histoire, que j’avais racontés sans savoir pourquoi.
J’ai participé à des émissions sur les vies antérieures. Aucun des invités n’avaient de "preuves". Moi si, autant qu’on en voulait.
Bizarre...

L’aventure débute à Montréal, de nos jours. Henri de Voragine rencontre Adeline Bisclavret, qu’il ne connaissait pas. Ils éprouvent aussitôt une impression de « déjà vu » et sont transportés dans une vision, trois siècles auparavant dans une auberge près du Brocken, le mont Chauve où l’on célèbre la Walpurgis Nacht, la fête des sorcières. Adeline pénètre les mystères de ce Dernier Sabbat, qui se serait tenu le 30 avril 1667 et où elle aurait rencontré le Diable. Elle n’en croit rien. Sauf qu’à leur table, à Montréal, s’installe un curieux visiteur, qui n’est autre que…
Cette histoire m’a été donnée. Très surpris, j’appelle un collègue, historien, spécialiste, qui me dit : « Va voir sur place. Tu vas entrer dans le monde du rêve, tu dois traverser une rivière. Comme tu vas rencontrer le Diable, tu dois aller toujours à gauche. » J’ai pris mon courage à deux mains et, un jour d’un mois d’août, je suis allé à Bad Lauterberg, nom actuel de la ville de mon histoire. J’ai retrouvé l’auberge où Henri et Adeline s’étaient rencontrés, il y a trois cents ans… Tout y était, même les bois qui tenaient les cloisons à l’époque. J’y étais donc bien venu, moi aussi, ce 30 avril, lors du Dernier Sabbat. Revenant à ma voiture, je découvre que j’avais franchi une rivière et j’avais tourné à gauche.

La première page

La pièce est petite, le mobilier succinct : un buffet vitré avec quelques objets rapportés de voyages, trois chaises paillées, un épais tapis de laine de style chinois, un canapé recouvert d’un tissu bon marché. Par la fenêtre, sous un ciel gris d’automne, un jardinet avec deux arbres aux feuilles jaunies ; plus loin, un porche qui donne sur la rue. Aucun bruit de circulation, chose plutôt rare à Paris. Une discrète odeur d’encens indien emplit l’air. Une minichaîne diffuse en sourdine des chants grégoriens.
- Tu as encore une minute ? hésite Henri.
- Pas beaucoup plus, réplique François. J’ai encore deux personnes à voir ici. Après, je file à Lyon…
- Je peux… te parler ?
- Fais-le sans crainte. Profite que nous soyons seuls tous les deux. Considère que tu es en confession.
François a les traits tirés. Son visage barbu, allongé, presque émacié, déjà marqué par quelques rides, lui donne l’allure d’un saint d’icône. Sa soutane noire aux cent petits boutons est d’un autre âge. Il a seulement trente-cinq ans, mais le contact quotidien avec le Diable l’a malmené, prématurément vieilli. Il est prêtre exorciste.

  

Biographie de Philippe Wallon

🎓Ambassadeur Edition999

Psychiatre-Psychothérapeute Ex-Chargé de recherche INSERM Je suis tout jeune retraité, après avoir exercé la psychia-trie pendant 40 ans. Je ne suis pas inactif, car nous diffu-sons un logiciel de diagnostic automatique en psychiatrie, « Elian », via une petite SARL, la Seldage, un centre de...

Lire son interview

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3 discussions

  • 10 août 2021, par Al. O’Wolf

    J’ai bien aimé vous lire. Cependant, l’intrigue de l’histoire ne se laisse pas facilement comprendre.
    Somme toute, merci d’avoir partagé cette histoire

  • 12 octobre 2020, par Philippe Wallon

    Bonjour,
    Merci pour votre commentaire, qui me va droit au cœur,
    Cette histoire est pour moi un mystère. Ai-je vécu cette aventure, le 30 avril 1667 ?
    Je ne crois pas particulièrement aux vies antérieures, mais elle s’est imposée à moi,
    Depuis le premier soir, où j’ai rempli, en un quart d’heure, six pages à la main, jusqu’au jour où j’ai vérifié sur place, à Bad Lauterberg (Allemagne), tous les faits que j’avais écrits, sans aucun document ni aide.
    Je savais qu’elle était vraie. Il me fallait raconter, dans le détail, ce qui s’était passé. Le mensonge m’était interdit.
    Mon conseil (qui ignorait tout des lieux, un village de cure en Saxe) m’avait dit que, allant voir le Diable, je devais toujours aller à gauche et comme j’entrais dans le monde du rêve, je devais passer un pont.
    Il l’avait lu dans les livres. C’était encore vrai... Il ne le savait pas...
    J’ai participé à des émissions sur les vies antérieures. J’étais le seul à avoir des preuves.
    Je n’avais pas été César, encore moins Cléopâtre, mais un obscur voyageur qui allait au Sabbat.
    Amicalement,
    Philippe Wallon

  • 11 octobre 2020, par maryana

    Très prenant et agréable a lire.

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