Accueil > Avant première > Le dormeur
D’après le poème "Le dormeur du val" de Arthur Rimbaud.
Tout est bien. Je suis couché dans l’herbe folle, un petit val qui mousse de rayons. Juste cet oiseau inconnu, qui me rabâche les oreilles avec son « Pit…pit ». C’est agaçant, à la fin, cette complainte monotone.
À ma gauche, une grenouille me dévisage d’un œil câlin, son œil vert scintille au soleil. Une petite lueur y sursaute au gré des cris de l’oiseau. « Pit… pit ». Une risée saturée d’oxygène me gonfle les narines, et sur le dos de ma main, un papillon s’est posé et bat doucement ses ailes roses. Tout est bien. Juste l’oiseau … qu’est-ce qu’il peut m’ennuyer !
La visite d’un investisseur étasunien au dépôt du métro brussellois vire au cauchemar pour lui, à la plus grande joie des traminots.
2015
Extraite du traminot-polar "Cartache !" paru chez bernardiennes (www.bernardiennes.be), la saynète se passe encore dans la brasserie préférée des bruxellois truculents, héros d’enquêtes déjantées.Ce texte est émaillé d’expressions typiques du dialecte (...)
2014
Cette nouvelle fait partie du recueil "Nouvelles sucrées ou salées" paru aux éditions bernardiennes. Disponible sur Amazon.
2014
Les africaines ont compris qu’ils leur faut absolument prendre soins d’elles et ce, même après l’accouchement. mais comment y parvenir tout en aliant vie professionnelle et vie de famille ? Faudrait-il abandonner nos bons plats qui nous ont fait grandir ? (...)
Bonda habite le pays lobi, au Burkina Faso. Recueillie par ses grands-parents, elle assiste son grand-père lorsqu’il accomplit les sacrifices aux ancêtres...
S’il y a bien un lieu où l’homme est encore à ses yeux l’égal de lui-même, il s’agit probablement bien de l’hôpital. Un lieu de neutralité, un havre, où la moralité est bienfaitrice et la même pour l’ensemble. L’éthique s’élève gracieusement dans le cœur de ses hommes (...)
26 novembre 2013, par Magerotte
J’ai beaucoup apprécié cette variante, saupoudrée d’humour, du "dormeur du val". Outre cet humour à fleur de plume, l’on ressent un indéniable sens... je dirais plutôt un indéniable talent chez l’auteur lorsqu’il s’agit de taquiner l’art poétique. Le mot est juste, la plume est légère comme un pétale de rose. Je vote pour ce texte.
20 novembre 2013, par Barbara Y. Flamand
Le dormeur de Georges Roland est d’une beauté poignante. Beauté de l’écriture poétique faisant sentir l’approche de la mort dans le corps de cet être jeune qui exprime son amour de la vie et qui lentement tombe dans l’inconscience. alors que la nature brille de tous ses feux. Dans un style délicat et sobre, le poète, car dans ce texte l’écrivain est d’abord poète par le choix des mots et une sensibilité vive, nous fait ressentir le tragique d’une vie fauchée dans la fleur de l’âge par la guerre. Il provoque une forte émotion et cela, sans pathos.
Barbara Y. Flamand