Le masque de Dimitri Semionovitch
❤️ Coup de cœur des lecteurs
Nombre de pages en A4 : 12
Livre publié le 10 mai 2021
- (Première parution le 29/01/2015)
Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1
du code de la propriété intellectuelle (CPI).
Protection des oeuvres
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la
décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les statistiques du livre
967 lecteurs ont feuilleté le livre
725 téléchargements au total.
0 téléchargement sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui
Evaluer le livre "Le masque de Dimitri Semionovitch"
Note globale pondérée
3.8/5 sur 5 votants
Thème :
Fantastique
La quatrième de couverture
J’ai autrefois beaucoup lu les romans de Léon Tolstoï et de Dostoievski, et j’en ai retenu l’atmosphère de la Russie tsariste du XIX° siècle. J’ai également songé à Jean Lorrain et sa nouvelle "Les trous du masque". J’ai trouvé ce thème fascinant, car le masque permet soit de masquer sa véritable identité, soit, en fanstasmant un personnage, de la révéler au contraire. J’ai choisi une héroïne qui vit mal son époque et aspire au progrès dont son pays est coupé, régi par le Tsar et la Religion Orthodoxe, des évolutions politiques et morales de la France. D’où un mal être qui peut susciter en elle des craintes imaginaires ou réelles. Au final, le vieux fond russe ressurgira en elle. On n’échappe pas à son indentité culturelle. Le thème du vampire est très connu en Russie, on le sait moins, sous le nom d’oupires.C’est justement un Russe, Alexis Tolstoï (pas Léon), qui est l’auteur entre autres fictions d’une des premières histoires de vampires réellement réussies, "La famille du Vourdalak", en 1840.
La première page
Piotr Alexeiev Gortschakov mettait les dernières retouches à son uniforme, son domestique corrigeant le faux pli de son col, lorsque le majordome lui apporta le fameux colis.
L’étrange paquet avait été trouvé par ce dernier sur le perron de la porte d’entrée, abandonné par le mystérieux livreur qui avait usé du heurtoir à plusieurs reprises jusqu’à être apparemment certain que l’on ouvrirait, avant de disparaître à la vue du majordome pour des raisons que l’homme ne pouvait s’expliquer... Le mot “colis” était peut être excessif, car le papier cartonné d’un brun sale, maculé de terre humide, enveloppant malhabilement un objet informe à l’aide de ficelles élimées ne s’en approchait que d’une manière des plus approximatives. Un billet, pourtant, accompagnait le paquet, griffonné dans une écriture si désordonnée que Piotr fut incapable de reconnaître l’auteur de ces lignes brèves et laconiques, et qui se résumaient à ceci : “Voilà un présent pour le bal de ce soir ! Faites en bon usage, et vous en surprendrez plus d’un.”
Amusé par cette absence de signature et ce message énigmatique, le jeune homme défit aisément les ficelles et écarta rapidement le papier sale pour en extirper un objet qui renforça encore son amusement...
C’était un masque.
Mais pas n’importe quel masque.
🎓Ambassadeur Edition999
J’habite en Alsace depuis toujours, à deux pas de Strasbourg, dans un village appelé Eckbolsheim (cela m’amuse toujours de penser que certains lecteurs auront du mal à épeler ce nom à voix haute !). Mes diplômes en Droit et en Histoire ne m’ont que relativement servis puisque je suis...
Lire son interview