Le projet Berserkers : deuxième partie
Nombre de pages en A4 : 113
Version publiée le 30 juin 2023
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Thème :
Saga
Fantastique
La quatrième de couverture
Deux années se sont écoulées depuis les événements tragiques de Modeyrot. Revenu à Paris, Alistair Kridge poursuit une vie tranquille d’enseignant au sein de l’illustre université de la Sorbonne.
Élevant seul son fils Anthony, préservant des liens solides avec son soutien de toujours, Keira Doherty, il n’avait pas imaginé que son tumultueux passé, qu’il soit récent ou bien lointain, revienne une nouvelle fois le persécuter. Ainsi, une jeune avocate, autrefois proche de sa compagne Alicia, le soupçonne d’avoir tué cette dernière et jure ses grands dieux de le confondre alors que, dans le même temps, trois membres subversifs de l’IRA, repérés par les services de la DST, débarquent dans la Capitale, bien décidés à lui faire payer sa désertion. Une Capitale qui, depuis quelques semaines, se voit confrontée à une série de disparitions mystérieuses et de meurtres atroces dans la communauté des sans-abri. Les autorités sont sur les dents et la psychose s’installe. La rumeur enfle. Elle évoque l’existence d’une monstrueuse créature qui, la nuit venue, rôderait dans les rues, en quête de nouvelles proies.
Certaine que cette bête sanguinaire n’est pas étrangère à l’histoire de Modeyrot, Stéphanie Jamet se fait un devoir de retrouver René Guerlande et les siens, réfugiés quelque part, en pleine campagne creusoise, pour l’aider à la traquer jusqu’en plein Paris et, ainsi, mettre un terme à ses agissements criminels...
La première page
Au grand dam des policiers en faction et du docteur Moutiers, le lieutenant Blanchard avait été chargé de cette nouvelle affaire.
Secondé par un certain lieutenant Szulc, policier de la vieille école et proche de la sortie, il manœuvra vivement sa Peugeot 106 bleue métallisée à l’intérieur du parking souterrain à la manière du pilote de formule 1 qu’il avait toujours rêvé de devenir. Bruit de moteur pétaradant, décuplé en ronflements par de multiples échos, agrémenté de quelques crissements de pneus sur le revêtement bitumé, le véhicule vint finir sa course juste devant le premier ruban jaune par un freinage contrôlé, sous le regard dépité des agents déjà présents.
Non loin du périmètre investigué, une dizaine de membres actifs du RAID s’activaient à sécuriser le secteur, au cas où une supposée bête féroce rôderait encore dans les parages. Fusils automatiques en main, ces hommes aguerris, en uniforme bleu-nuit, le visage cagoulé, se déplaçaient en parfaite synchronisation, évoluant en formation serrée, les sens en alerte et la concentration à son paroxysme.
Des talkies-walkies émettaient des crachotements à n’en plus finir, des bruits parasites jusqu’à ce que des voix nasillardes et entrecoupées par d’autres grésillements, ne leur communiquent les dernières directives à suivre.
Dans ce vacarme vertigineux, Blanchard et son équipier gagnèrent d’un pas incertain le centre névralgique des opérations en cours, sous l’éclairage stroboscopique d’une armée de gyrophares aux lueurs bleutées.
Mal fagoté, comme à son ordinaire, le subalterne attitré de Florence remarqua plusieurs marqueurs au sol, indiquant la position d’un escarpin couleur sable entaché de rouge, d’un volumineux sac en osier ainsi que celle d’un grand drap blanc recouvrant entièrement une masse indistincte.
Dans ce champ de foire où chacun s’affairait à la relève d’indices et à la prise de notes, le duo d’enquêteurs finit par repérer le responsable de l’équipe scientifique, agenouillé au pied d’une Audi rouge, sa mallette professionnelle à portée de main.
– Hello, doc. Fit maladroitement Blanchard, visiblement indisposé par ce surmenage ambiant. - Qui est-ce, cette fois ?
Après un long soupir, l’homme de science rehaussa sa paire de lunettes qui venait sensiblement de glisser le long de son nez mutin puis se releva avec la souplesse d’un pachyderme.
– Cette fois, dit-il d’un air inspiré, il ne s’agit plus d’un pauvre hère mais d’un membre du barreau de Paris. D’après sa carte d’identité, retrouvée dans le contenu de son sac, la victime s’appelait Sarah Kermann. C’était une jeune avocate. Elle travaillait pour le cabinet Marceau & Bernstein. Leurs bureaux se trouvent au sixième étage de cet immeuble. Cette voiture, indiqua-t-il en la désignant du bout de sa pince à écheniller, était la sienne. La carte grise se trouvait aussi dans ce même sac. Rien ne semble avoir été volé. Puis, il se tourna vers la forme drapée, allongée sur le sol poisseux, située à quelques mètres de leur position, en plein milieu de l’allée centrale. - Là, c’est notre victime...
Saga
🎓Ambassadeur Edition999
Né en 1970 à Angers (Maine-et-Loire). Ludovic Careau s’inspire de toute une littérature fantastique qui le précède. Un genre quelque peu méprisé en France mais apprécié dans les pays anglo-saxons. Il aime par dessus tout la littérature fantastique du XIXe siècle et du début du XXe siècle avec des...
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