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C’est une mauvaise journée pour Firmin, vieux bougon insociable qui, après avoir découvert que son épouse décédée le trompait, surprend dans le local à chaudière de sa maison parisienne, Dahbia, une jeune squatteuse d’origine maghrébine et son chien. Avec l’aide d’Antoine, le neveu de Firmin, quinquagénaire en mal d’orientation sexuelle, Dahbia doit faire bonne impression pour garder le refuge le temps de s’organiser. Un séjour dans la maison secondaire de Firmin sur la presqu’île de Crozon atténuera-t-il une cohabitation tendue ?
6 avril
- Merde, c’est les vacances !
Entre les pans de rideaux, la rue est vide, vide de jeunesse. La vieille Carnet avec son immonde imperméable et sa coiffure en chou-fleur bleutée est en tête-à-tête avec le père Pernot. Scénario étonnant puisqu’il y a à peine une semaine, elle l’accusait dans tout le quartier d’avoir truandé les impôts après que celui-ci ait vendu sa rangée de garages rue des Perdrix. Il y a bien l’ainée des Gautier en train de promener son carlin pile en face de chez lui, mais il la dit cul serré et que si elle prend le pas de sa mère, ce qui sera certainement le cas, sa destinée sera toute tracée dans les bras d’un notable catho. Avec ses longues jambes sous sa jupe en laine grise et son blouson molletonné cintré, elle peine à diriger les dix kilos du canidé attiré plus par l’odeur de ses congénères que par les couinements de la balle que la miss active nonchalamment. Vingt et un ans, un corps de mannequin d’un mètre quatre-vingts avec une tête de bibliothécaire.
- Même pas capable de tirer sur une laisse.
Un Kangoo jaune stoppe devant sa grille.
Il a un rapport singulier avec les rues de Toulouse lors de ses périodes noires ou de ses envies festives. Ce soir, il est mélancolique. Le long des façades de briques et de colombages de la rue de Vélane, il démarre sa flânerie qui l’emmène place (...)
2020
Laisse dire et sois patiente. Attends de devenir une grande fille et là, tu verras, ils te regarderont bien différemment » lui disait sa grand-mère.
2021
Une petite œuvre impressionniste pas prétentieuse je crois ! Autobiographique parfois !
Ce récit retrace la vie d’un jeune garçon s’ouvrant progressivement sur le monde. Le lecteur est invité à un cheminement spirituel, à travers le héros.
Je m’appelle Tyaglova (épouse Fayer) Svetlana. Shulga est le nom de jeune fille de ma mère à qui je veux rendre hommage par ce petit recueil de mes poésies.
30 avril 2021, par colette
J’ai adoré le style d’écriture, surtout pour les paysages et le verbe pour les personnages, mais un peu trop de sexe à mon avis. Je lirai avec plaisir d’autres romans de cet écrivain. Merci à l’auteur
^ 4 mai 2021, par Eric Brière
Un grand merci Colette pour votre retour. C’est un plaisir de vous avoir fait voyager à travers mon écriture malgré quelques scènes piquantes ici ou là.
15 avril 2021, par Romaine69
J’ai adoré ce petit vieux et cette jeune fille rebelle.
Votre écriture m’a séduite. Merci de continuer à écrire
^ 16 avril 2021, par Eric Brière
Merci Romaine69 d’avoir pris le temps de me faire part de votre ressenti. Je suis ravi que ce récit vous ait plu. Cela m’encourage d’autant plus à l’écriture d’un nouveau roman.