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Victimes de la contrefaçon politique et idéologique des années d’indépendance politique, ils ne seront cités dans aucune anthologie littéraire algérienne. Nous parlons de Faci Saïd né en 1880 en Kabylie ayant fait une formation à l’Ecole de Bouzaréah et prenant la citoyenneté française dès 1906. Membre de la Ligue des droits de l’homme et de la SFIO-Algérie, un des fondateurs de l’Association des enseignants indigènes d’Oran en 1921 et un des animateurs de La Voix des Humbles.
Ils étaient taxés d’assimilés et d’auteurs d’une littérature mineure durant la colonisation. Leurs textes n’ont jamais été révélés au grand public et totalement ignorés par la critique universitaire.22/08/2022 14:14 L’Algérie littéraire que nous ignorons
Victimes de la contrefaçon politique et idéologique des années d’indépendance politique, ils ne seront cités dans aucune anthologie littéraire algérienne. Nous parlons de Faci Saïd né en 1880 en Kabylie ayant fait une formation à l’Ecole de Bouzaréah et prenant la citoyenneté française dès 1906. Membre de la Ligue des droits de l’homme et de la SFIO-Algérie, un des fondateurs de l’Association des enseignants indigènes d’Oran en 1921 et un des animateurs de La Voix des Humbles.
Déjà en 1920, il est au Syndicat des instituteurs de Tlemcen qui s’occupait de la défense statutaire des enseignants et fonctionnaires algériens de l’enseignement. Nous ignorons tout de son parcours scolaire à la Medersa franco-musulmane, de son apport, minime soit-il, à la littérature algérienne dans les deux langues.
Nous pensons aussi à Ali Sator ou Satour, auteur du Manuel scolaire pour les écoles indigènes : Le français par les auteurs français, et d’un roman Les Attardés. Ce directeur d’école principale pour indigènes et directeur de La Voix des Humbles ne mérite-t-il pas d’être réhabilité par la publication de ses textes éparpillés dans la presse coloniale entre 1912 et 1937 ?22/08/2022 14:14 L’Algérie littéraire que nous ignorons
C’est une certaine autorité scientifique et universitaire qui, au nom d’une idéologie sélective, a occulté leur ombre de toute recherche historique et académique. Imprégnée par les thèses d’un communisme révisionniste ou d’un nationalisme révolutionnaire de pacotille, l’épuration des lettres algériennes ne faisait que poursuivre l’œuvre coloniale au niveau de la superstructure traduisant une réelle débâcle de l’infrastructure du sous- développement de toute une nation. Le sociologisme culturel d’Abdelkader Djeghloul et de Hadj Meliani s’est cloisonné à vouloir annoncer qui la paternité de la littérature d’expression française : Hadj Hammou Abdelkader, dit Abdelkader Fikri ou Youcef Loukil (1889-1940) de Mazouna. Une phobie de certains universitaires qui prospectaient le long des trois langues un patriarcat littéraire et artistique au risque de remonter aux temps des révélations mythico-religieuses.
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Belle découverte, merci