Au pays de Staline
Nombre de pages en A4 : 51
Livre publié le 24 mai 2024
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Thème :
Essai - Politique - Scolaire - Education
La quatrième de couverture
Abdelhamid BENZINE (1926-2003) est plus qu’un journaliste d’Alger-républicain, ce 1er quotidien francophone anticolonialiste. Il est un militant de la cause indépendiste et de la lutte nationale démocratique pour plus d’émancipations en Algérie. Pour le seul mois de novembre 1953, BENZINE nous offre à lire des articles qui traduisent les réalités qui ont données naissance à la Toussaint rouge de 1954.
La première page
Je n’ai eu à rencontrer Abdelhamid Benzine que deux fois durant la décennie rouge (1990-1998). La toute première fois dans les locaux du quotidien « Alger-Républicain » à la maison de la presse Tahar Djaout. Un quotidien anticolonialiste qui a fini par réapparaître d’s 1989 pour la troisième fois dans son histoire.
J’étais tout juste chargé de faire le lien entre le « bureau » du quotidien à Annaba, de l’Association des Amis du même journal et le siège social du canard. Dans les faits, ce journal n’avait jamais eu de locaux dans cette ville. Mais tout juste un téléfax que son correspondant officiel, feu Kahli Kamel-Eddine (KKE), trimbalait d’un lieu à un autre faisant de lui un bureau bien itinérant ! De même pour le « bureau » de l’Association des amis d’Alger-Républicain, qui a eu à être domicilier pour un temps assez court au siège local du PAGS, un véritable dépôt commercial désaffecter. La documentation et les bulletins d’adhésions de cet amical ont été placés à mon domicile familial.
Alger-Républicain-Annaba est une de ces pages glorieuses de l’histoire de cette ville. Il drainait autour de lui un front de lecteurs et de lectrices, comme s’il s’agissait d’un grand parti politique de masse. Une semi-clandestinité à écrire un jour.
Ma seconde rencontre avec le camarade Abdelhamid, bien que j’aie rompu tout lien organique avec le PCA-PAGS depuis quelques années auparavant, fut dans le domicile de sa sœur, sis la Place des Martyrs à Alger. C’est bien là où il prenait demeure, un espace de vie qui me laissait croire que cet homme n’avait jamais eu son propre domicile fixe.
C’est un Abdelhamid bien épuisé par les coups de massue que lui portés ses « ex-fidèles camarades ». à travers son profond et pensif regard, je saisissais de nombreuses interrogations et cette longue attente avant de recevoir le dernier coup fatal de ceux qui ont tout simplement liquidés 56 années d’existence du PCA-PAGS. Ceux qui ont menés une kabbale anticommuniste, n’étaient en fait que les adeptes de petits salons « d’intellectomanie » en mal de lectures.
Dans l’étroite cuisine, il y avait cette fenêtre qui donnait sur le reste du monde. Notre aimable et vieux camarade, me donner la sensation de faire partie de cet immense univers d’hommes de peines et de douleurs avec ce qui reste comme passions. Ce jour-là, il était tout comptant d’avoir des nouvelles de KKE et surtout de son compagnon de lutte Abdelkader Benzighala, le lutteur syndical des mines d’Al-Ouenza, ex-détenu politique du camps de Djenen-Bou-Rezg, ex-commissaire politique de l’ALN et un inconditionnel militant du PCA.
Mohamed-Karim Assouane est enseignant de littérature française moderne et contemporaine et membre de l’Equipe de recherche sur les manuscrits de Mohamed Dib du CNEPRU (Alger). Il est auteur de plus de : • Recueil de poèmes : Poème pour une passion, Silex éditions, Paris, 1985.• Paul Robert :...