Pardon pour la poussière
Nombre de pages en A4 : 69
Version publiée le 6 août 2024
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Thème :
Policier et suspense
ISBN : 9782957467402
La quatrième de couverture
Plus qu’un polar pur et dur, ce roman s’inscrit dans la catégorie des romans de terroir psychologique et à suspens. Il compte cependant les archétypes du polar : un crime, une enquête, un contexte, un mobile.
La trame en est somme toute classique Un inconnu vient bouleverser ce qui semblait être l’équilibre immuable d’un petit village rural. L’élément déclencheur, la ressemblance criante de cet « étranger » avec un adolescent du village mort prématurément il y a de cela plus de 20 ans.
Parce qu’il ranime les vieux souvenirs enfouis, le garçon attise les curiosités , suscite convoitises et jalousies, exacerbe les haines. Il faut dire qu’« avec son visage de surfeur californien, il a une gueule d’ange à réveiller les morts ». Et puis, rénover la « maison du malheur » ne serait-il pas que prétexte à mener l’enquête sur ce trouble fait divers qui hante nombre des habitants encore présents au bled ?
La première page
C’est par une nuit de juin qu’il arrive. Il gare un vieux fourgon « boxer 2,5D » aménagé sur la place de la Mairie. Fatigué, il n’en est pas moins heureux et excité, heureux que le trajet se soit passé de la sorte, excité à l’idée de découvrir le chantier et de marcher sur les traces d’un passé dont il n’a pas de souvenirs et dont on lui a peu parlé. C’est comme si un couvercle avait toujours recouvert l’histoire de ces lieux et il s’apprête enfin à en exhumer leur senteur. La maison renferme-t-elle des secrets ? C’est peu probable mais, comme le silence s’est abattu sur le drame qui a touché la famille de sa mère, le jeune homme n’a qu’une idée en tête : au fur et à mesure des travaux, il palpera les murs, dégotera les objets décatis de ce passé révolu, respirera le parfum fané de ces années pour mieux comprendre la meurtrissure qui toucha ses proches à l’époque. Ce n’est pas une curiosité malsaine, morbide voire mortifère qui le guide. Il est simplement habité par la soif d’effleurer du doigt un pan de son histoire qui jusqu’alors lui a été interdite.
Il est trois heures. Il ouvre la porte conducteur, descend du véhicule, gonfle ses poumons d’une grand bouffée d’air étonnement chaud même pour la saison et la région. Les Côtes d’Armor, département ouvert sur la mer, n’en demeure pas moins un département rural. Du fait des kilomètres qui le sépare de la côte, une trentaine environ, il n’est pas garanti de pouvoir profiter souvent des plages. Le garçon allume une cigarette, la grille en observant les lieux endormis, savoure le silence épais de cette nuit étoilée, de ces gens qui dorment d’un sommeil peut-être serein dans un tiède conformisme qu’il ne voudrait pas bousculer.
La place est grande, la mairie petite mais cossue. Elle est construite de granit. Autour du parking central sur lequel il stationne, se trouve, outre l’Hôtel de ville, différents commerces : une boulangerie, une alimentation, une agence immobilière, un café-hôtel-restaurant, une pizzeria et quelques autres échoppes dont il ne devine pas l’objet. Drôle de nom ce patelin : « Ploeuc sur Lié ». Il ne peut s’empêcher de penser que cela rime un peu avec plouc.
🎓Ambassadeur Edition999
J’ai 55 ans, suis marié, ai 3 enfants et travaille dans l’administration. J’ai toujours écrit. Avant cet ouvrage , j’ai édité deux livres à compte d’auteur (en mars 1992 et avril 2010). De septembre 2010 à août 2012, nous avons vécu en famille deux ans en Afrique dans le cadre d’un Volontariat de...
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