Thème :
Policier et suspense
La quatrième de couverture
Il s’agit un roman polyphonique à suspense. L’idée est née en repensant au film « le cercle rouge » de Melville, film qui débute par une citation empruntée à Bouddha : « Quand des hommes, même s’ils l’ignorent, doivent se retrouver un jour. Tout peut arriver à chacun d’entre eux et ils peuvent suivre des chemins divergents. Au jour dit, inéluctablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
Ce roman narre l’histoire de quatre personnes qui ont pour dénominateur commun Djibouti. L’espace d’une semaine, ils seront réunis dans le même cercle et partageront le même destin. Un auteur briochin- c’est ainsi que sont nommés les habitants de Saint-Brieuc en Côtes d’Armor- dénonçant les dérives humanitaires et couronné du prix Goncourt, un flic alcoolique malouin victime d’un chantage, un jeune militaire parisien en mal d’action, un inconnu qui reconstruit sa vie en Lozère.
La première page
Le temps est des plus maussades ce matin. Dans un appartement de centre ville, un homme goûte son bon plaisir en entendant les titres des informations à la radio. Il a appris la nouvelle dès hier soir vers 18h30 à l’annonce des résultats. Il est le lauréat du prix Goncourt. Un total inconnu primé : la surprise est grande. La pluie frappe au carreau et le vent souffle. Alors que le café passe tranquillement, il relit mentalement cette dernière année. Il semble traverser une période des plus fastes malgré tout : de sa mutation d’un petit village du centre de la France à cette préfecture, certes modeste, mais qui offre tout le confort d’une ville moyenne, de l’édition de ce premier roman à la reconnaissance de ce milieu des plus sélectifs et vicié …
Par la fenêtre, il regarde la rue commerciale piétonne désertée pour cause de repos dominical. Son éditeur l’a contacté la veille pour lui confirmer l’horaire du train, le taxi qui le prendra en charge jusqu’à un grand hôtel parisien où l’ensemble des membres du jury ainsi que son président l’attendent pour la remise du prix. La presse, le gotha mondain le fêteront ce soir à 19h00.
Un an qu’il a aménagé en région Bretagne à St Brieuc et pris ses nouvelles fonctions à l’état civil dans une mairie limitrophe. Nul doute qu’auréolé de cette toute récente notoriété, il pourra négocier avec son employeur un temps partiel, voire une disponibilité, et se consacrer à la promotion et à la vente de l’ouvrage. L’ éditeur l’a averti qu’il prévoyait un nouveau tirage cette fois à 20 000 exemplaires. Il sera la coqueluche du prochain mois littéraire et devra enchaîner les plateaux radio, peut-être quelques télévisions. Une nouvelle vie s’offre à lui toute nimbée de succès.
J’ai 55 ans, suis marié, ai 3 enfants et travaille dans l’administration. J’ai toujours écrit. Avant cet ouvrage , j’ai édité deux livres à compte d’auteur (en mars 1992 et avril 2010). De septembre 2010 à août 2012, nous avons vécu en famille deux ans en Afrique dans le cadre d’un Volontariat de...
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16 octobre 2022, par Marie-Armelle
Dans une ville de province, Richard mène une vie qui pourrait s’écrire sur du papier à musique jusqu’à ce qu’une nouvelle vienne bousculer cette partition.
Trois hommes, la ville de Djibouti, une femme entrent peu à peu dans son monde si bien orchestré.
Quels liens vont réunir ces protagonistes ? Comment vont s’entremêler leurs vies ?
Thierry Haguet a construit un roman policier dans lequel le rythme s’accélère au fil des pages. Nous sommes happés jusqu’au dénouement.