Le soleil disparu lentement ce matin là, au travers de brumes épaisses, laissant de moins en moins filtrer sa chaleur salvatrice. Mon bel étang aux reflets argentés était brutalement devenu informe et gris. Les canards des étangs voisins avaient pris peu à (…)
2005
Solitude entreposée et calme plat, c’est tout ce qu’il vit d’abord. Il ne trouva devant lui que cette étrange façade de pierres blanches et élimées, et entourée de forêts obscures et touffues. Au centre de la dite façade, se trouvait le relief souligné (…)
2005
Il finit par la retrouver, non qu’elle ait répondu à ses appels mais parce qu’une silhouette diffuse se détachait par endroit de la brume. Il l’avait reconnu, plus par instinct que par mémoire. Elle portait une chemise blanche, sûrement celle qu’elle met (…)
2005
Voilà plus de 2 heures qu’il restait indécis. L’angoisse montait de plus en plus en lui dans ce long corridor obscur. Il appréhendait la pensée de se faire corriger par sa femme après une si longue absence s’il faisait demi-tour mais il était davantage (…)
J’ai autrefois beaucoup lu les romans de Léon Tolstoï et de Dostoievski, et j’en ai retenu l’atmosphère de la Russie tsariste du XIX° siècle. J’ai également songé à Jean Lorrain et sa nouvelle "Les trous du masque".
13 novembre 2005, par cristal
je crois que, dorénavant j’éviterai les petites rues étroites... encore une fois c’est rédigé dans un style aisé que j’aime bien. L’histoire est courte mais claire.