Portraits de vieilles dames en petites filles
Nombre de pages en A4 : 92
Livre publié le 8 février 2020
Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1
du code de la propriété intellectuelle (CPI).
Protection des oeuvres
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la
décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les statistiques du livre
343 lecteurs ont feuilleté le livre
228 téléchargements au total.
0 téléchargement sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui
Evaluer le livre "Portraits de vieilles dames en petites filles"
Note globale pondérée
5/5 sur 2 votants
Thème :
Biographie
La quatrième de couverture
Des vieilles dames racontent leur enfance au tournant du 19 ème et du 20 ème siècle.Elle sont toutes d’origine sociale et de régions différentes. Elle jettent un regard sincère, naïf et sans regret sur cette époque où les filles allaient peu à l’ école.
La première page
Madame A…, issue de l’alliance d’une famille de la bourgeoisie industrielle et d’une famille aristocratique ruinée, après une longue vie tourmentée consacrée à l’art, est revenue vivre seule dans l’immense et vieille maison décatie de sa jeunesse, remplie d’œuvres picturales de grandes valeurs et qui s’ouvre sur un beau jardin mais n’a toujours pas de chauffage.
« Je pense que c’était assez typique notre enfance ici, dans cette maison, parce que nous vivions avec l’institutrice qui était là pour nous, qui faisait la classe pour quatre filles et au milieu de nos parents, dans une vie bourgeoise, extrêmement confortable, avec des domestiques à la cuisine, étant bien servis, habitués à beaucoup de confort de ce côté-là, alors qu’il n’y avait aucun confort dans la maison.
Mes parents, c’est très curieux, ils avaient un cornet acoustique pour parler aux domestiques de leur chambre à l’autre bout de la maison, où il y avait la cuisine, mais ils n’avaient pas de feu dans leur chambre et quand nous étions petits il fallait avoir au moins 38 ou 39 degrés de fièvre pour qu’on nous allume un poêle à pétrole qui empestait. Il fallait être vraiment à l’article de la mort pour avoir du feu dans sa chambre. Vous voyez, il n’y aucun réel confort. Il n’y avait que ce confort, si vous voulez, que ce confort de main d’œuvre, qualifiée du reste, une main d’œuvre très, très efficace, très bonne cuisinière, très bonne femme de chambre, très bon chauffeur et des quantités de… de personnes à la journée, de repasseuses, parce qu’on faisait des, des lessives, deux ou trois fois par an seulement.
🎓Ambassadeur Edition999
Né en 1935, d’un officier d’aéronavale et d’une artiste peintre, l’auteur, après avoir suivi ses parents à travers le monde, a mené une carrière d’ingénieur et d’architecte.Parallèlement il a publié sur Internet, sous le pseudonyme d’Antoine BAVE-CROULARD, une trentaine d’ouvrages : biographies...
Lire son interview