UNE RENCONTRE FORTUITE
Nombre de pages en A4 : 111
Livre publié le 14 août 2021
Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1
du code de la propriété intellectuelle (CPI).
Protection des oeuvres
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la
décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les statistiques du livre
6632 lecteurs ont feuilleté le livre
3253 téléchargements au total.
7 téléchargements sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui
Evaluer le livre "UNE RENCONTRE FORTUITE"
Note globale pondérée
3/5 sur 2 votants
Thème :
Littérature Erotique
La quatrième de couverture
Cloé, sdf, est hébergée par l’ami de Laura dans son appartement, à Paris. Dès le retour de celle-ci, ils logeront dans une chambre de bonne au septième étage. L’homme de service et de confiance de Laura fait à Cloé des promesses qu’il ne tient pas, perd pied en voulant fuir dans le Midi, mais il revient la chercher, persuadé qu’il ne peut pas se renier, en se donnant l’occasion de croire de nouveau à la vie.
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
L’aube teintait de gouache blanche et de fusain la violence d’un vent fou, qui détruisait les nappes de brouillard et fouettait les passerelles. Les voyageurs descendaient les marches jusqu’au sol. En quittant la carlingue, ils s’abritaient comme ils pouvaient des assauts du vent et se serraient les uns aux autres, avant de rejoindre les navettes. Celles-ci démarrèrent au complet sur le tarmac dégivré, en laissant le Boeing immobile, vide de ses passagers. Les rafales s’acharnaient sur son fuselage et dissipaient les pistes des derniers pans de brume, ainsi que l’odeur de kérosène.
Les navettes contournaient des appareils au sol, avec la précision d’un ballet. Les gens voyaient du regard d’autres avions se déplacer lentement, en attente de décoller. Ce manège, au travers des vitres, semblait strictement réglé... Le trafic ne semblait pas ralenti par la grisaille du jour qui se levait, avec une visibilité plutôt bonne.
Les bus se positionnèrent devant les couloirs d’accès du terminal B. L’homme au manteau gris sombre suivit les autres, le long du passage qui montait. Personne ne l’attendait. Son regard engourdi de sommeil semblait distrait, comparable à celui de quelqu’un qui a perdu certains points de repère, ou qui n’arrive pas à ajuster ses pensées.
Il déboucha dans le hall d’arrivée et ne se mêla pas à la foule des voyageurs que d’autres étaient venus accueillir. Indifférent aux effusions des paroles de bienvenue, il passa au travers de la cohue, en se dirigeant vers la sortie. Il s’avança ensuite sur le quai et s’arrêta devant la file des taxis. Son vol en provenance de Sydney venait d’atteindre Paris, depuis plus de dix minutes. L’homme comme s’il se croyait encore dans l’hémisphère sud, se revit, une vingtaine d’heures auparavant, dans la chaleur de l’été austral... Il lui parut qu’il venait de perdre quelque chose, mais réalisa que cela n’existait pas… Quoi au juste ? Avec l’opinion qu’il avait de rentrer, il songea que Laura pouvait être déjà là, à l’attendre, à Paris, qu’il pouvait aussi bien prendre une autre destination et descendre dans le Midi, mais il ne le fit pas. Il continua de visionner son film au ralenti, en laissant le temps dans sa mouvance évoluer à chaque escale, Darwin, Hong-Kong, New-Delhi, Beyrouth, Stuttgart, Londres ... Mais le présent était déjà là, dans la voix du taximan :
Originaire du Midi de la France, après avoir vécu en Asie et en Australie, en qualité d’enseignant, l’auteur réside à présent dans sa ville natale. La vocation d’écrire vaut pour lui comme une magnifique utopie qui peut servir d’exutoire, de garde-fou aux problèmes existentiels, voire à toute...
Lire son interview