Stéphane De Saint-Aubain

Comment écrivez-vous ? :
J’écris à l’instinct et selon mes humeurs, mais aussi avec mon coeur, et plus particulièrement dans la situation professionnelle qui est la mienne. Par exemple pour le refuge des hommes, mon premier essai, je suis idéalement le spectateur placé aux premières loges de l’humanitude, Je côtoie au jour le jour les aléas, que le destin met entre les bons soins de l’univers de l’institution hospitalière, qui n’est plus du tout au centre de l’humain.
Pourquoi écrivez-vous ? :
Pour rendre compte de mon temps aux générations futures en tant que témoin, pour leur permettre d’appréhender leur vie sous un autre angle, car potentiellement nous n’avons que très peu de temps de présence effective sur cette terre.
D’où vous vient votre passion d’écrire ? :
De l’amour que je porte à mon prochain, j’aime les gens.
Comment vous vient le sujet d’une nouvelle ou d’un roman ? :
Cela je ne l’explique pas
Quels sont vos écrivains préférés ? :
La littérature contemporaine et classique.
Quel est votre mot préféré :
Magnifiscience
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire ? :
Va en paix auprès des tiens !
Pensez-vous que les critiques apportent à l’écrivain ? :
OUI
Pourquoi avez-vous choisi de publier sur Edition999 ? :
Pour permettre aux lecteurs qui prendront le temps de me lire, de s’échapper un peu de leur vie quotidienne.
Avez-vous des projets en cours ? :
Oui, beaucoup.
Si vous désirez ajouter quelques mots aux lecteurs qui vont vous lire. C’est ici et maintenant. :
Je voudrais si vous me le permettez, mettre en évidence les dérives du système hospitalier dans son ensemble. Je pense être suffisamment objectif sur la réalité du dedans pour y être "in situ", je tiens à informer le plus grand nombre, sur les conditions de prises en charge, absolument plus en phase avec la réalité, où l’homme n’est plus au centre des préoccupations du système, relégué au second plan par la politique commerciale et de clientélisme. Ce récit est axé sur différentes situations vécues de l’intérieur, voyez-y un véritable appel au secours, car vous y serez peut-être confronté dans vos vieux jours.