Accueil > Biographie > Amar Ouzegane : Un communiste musulman
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Amar Ouzegane est le 2e secrétaire général du « Parti Communiste d’Algérie » dans l’histoire de cette organisation, après que son 1er, Benali Boukort, est devenu un agent du fascisme colonial français, puis celui de la réaction antinationaliste entre 1954 et 1962.
Il fut le leader d’un Parti à majorité européenne, il ne représentait que la petite minorité, dite d’abord « indigène » puis « musulmane ». Il est un personnage controversé marquant l’histoire même du PCA durant ses trois premiers Congrès.
Amar Ouzegane est le 2e secrétaire général du « Parti Communiste d’Algérie » dans l’histoire de cette organisation, après que son 1er, Benali Boukort, est devenu un agent du fascisme colonial français, puis celui de la réaction antinationaliste entre 1954 et 1962.
Il fut le leader d’un Parti à majorité européenne, il ne représentait que la petite minorité, dite d’abord « indigène » puis « musulmane ». Il est un personnage controversé marquant l’histoire même du PCA durant ses trois premiers Congrès.
Lorsque le troisième leader du Parti Communiste d’Algérie (PCA), se mettait à écrire son livre-témoignage, Le Meilleur combat (1962), il n’était plus ce militant dévoué à la cause du prolétariat algérien. En effet, Amar Ouzegane c’est de lui qu’il s’agit dans ce présent écrit, ce nationaliste enroulé au sin de l’UGTA-FLN et le militant indépendantiste qui purgeait sa peine de prison à Fresnes en 1962.
L’écrit en question, ne peut-être considéré un simple témoignage d’un cadre militant communiste qu’il fut jusqu’en 1947 pouvant éclairer du mouvement communiste algérien (MCA) sur une des pages les plus ambiguës et des plus complexes. Mais LMC est un ouvrage qui répondait beaucoup plus à une attitude bien personnelle, de la part d’Ouzegane, en direction de celui qui le remplacera à la direction du PCA, Larbi Bouhali. Ce dernier avait rédigé un article intitulé Le peuple algérien lutte pour son indépendance nationale, publié sur la revue théorique du PCUS, Kommunist, en 1960.
Victimes de la contrefaçon politique et idéologique des années d’indépendance politique, ils ne seront cités dans aucune anthologie littéraire algérienne.
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