Anne et la Compagnie fraternelle
Nombre de pages en A4 : 135
Livre publié le 3 janvier 2021
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Thème :
Littérature
La quatrième de couverture
Anne a prêté sa grande maison à Claire contre son petit appartement. Anne lance une nouvelle sorte de compagnie : une compagnie fraternelle où l’apport en capital qu’elle met au service de la compagnie n’est pas la chose la plus importante pour la répartition des profits entre les fondatrices ; c’est le travail qui est le plus important et qui est générateur de profit. La nouvelle compagnie en est une de couture qu’elle démarre avec des amies dans la foi. Trois fondatrices, trois parts de profits.
Pour se former à ces nouvelles exigences amenées par cette sorte de compagnie, les quatre femmes fondatrices accroissent leurs connaissances sur l’Évangile lors de nombreux soupers où la moins avancée en connaissance pose des questions sur les mots de l’Évangile qu’elle lit et sur lesquels elle bute. Quand elle bute sur un mot, il y a une définition de ce mot qui est donnée par les autres convives lorsqu’ils la connaissent.
Leurs amis dans la foi en Jésus-Christ et dans la fréquentation de l’Église essaient de comprendre le nouveau concept d’entreprise non sans difficulté. Anne leur explique deux fois plutôt qu’une, comment les actionnaires possèdent toujours en propre leur apport de départ dans la compagnie fraternelle.
Anne de la compagnie fraternelle qui est reconnue comme étant le leader éprouve des difficultés avec son fils de seize ans qui a quitté l’école. Comme il se cache derrière un masque très répréhensible (boissons alcoolisées, drogues et prostitutions), elle le chasse de sa maison.
Cependant un des amis d’Anne, Martin, rencontre son fils, qui vit dans la misère en squattant un édifice abandonné avec sa copine, en train de commettre un vol dans une épicerie et en train de se faire prendre sur le fait. Il le sauve par un habile stratagème. Martin découvre ainsi le pot aux roses : le fils d’Anne ne se drogue pas, ne boit pas et ne sort pas avec des prostituées, mais entretient un lien suivi avec une jeune fille qui a délaissé l’école comme lui.
Comme Martin et un de ses amis, Claude, le mari d’Huguette, prennent des cours de peinture à l’huile, Carle, le fils d’Anne y est invité de même que sa copine. Carle et sa copine retrouveront-ils le chemin de l’école ?
Il y a de nombreuses et courtes discussions sur la religion, juste pour suggérer l’idée que la croyance en Dieu est un avantage dans notre société, car elle éclaire sûrement le Chemin qui mène au Ciel et aide ainsi celui qui le suit à être complètement heureux.
La première page
Claire se plaisait énormément dans sa nouvelle maison ; c’était la maison d’Anne. Cette dernière se plaisait mieux dans le petit appartement de Claire qu’elle trouvait plein de vie, chaleureux. Ce fut Anne qui lança un défi à Claire, et elle l’accepta : elles changèrent de maison l’une l’autre pour un mois.
Or, le mois tirait à sa fin. Et Anne avait le vif désir de vendre cette maison
et d’aller vivre dans un appartement de trois pièces et demie.
Elle avait finalisé son contrat notarié qui la nommait présidente de sa fondation dont tous les fonds venaient de sa fortune personnelle. Il ne lui restait plus rien en banque à son nom ; elle s’était voté une rente de 1400 $ par mois bien au-dessous des intérêts que rapportait le fonds. Elle avait ainsi des revenus au- dessous du seuil de la pauvreté qui avait été fixé à 1464 $ par mois pour une personne seule.
Elle se disait que les amis qu’elle aurait seraient de vrais amis. Elle s’arrangea avec Mireille pour apprendre la couture. Ce que Mireille accepta volontiers pour « que tu te débrouilles », disait-elle. Et Anne apprit si bien à coudre toutes les sortes de points de confection de robes, de jupes, de blouses, de pantalons féminins et tous les autres vêtements de femme, qu’elle égalisa presque Mireille dans l’art de la couture.
Un beau jour, Anne demanda à Mireille si elle voulait lancer une deuxième compagnie de couture. On fera de la couture pour la société. Ce sera payant, mais on devra endurer des sacrifices au début, sauras-tu endurer, Mireille ? Oui, avait répondu Mireille.
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Je suis né tout près de Berthierville, dans la Province de Québec, au Canada. J’ai fait mes études classiques au Séminaire Saint-Antoine à Trois-Rivières et au Séminaire de Joliette ainsi que mes études collégiales au Cégep de Joliette, au Québec.
Je suis diplômé...