Accueil
>
Littérature
> Charline...Oui , Je suis guignol. Mais laisse-moi raconter nos fabuleuses (…)
Charline...Oui , Je suis guignol. Mais laisse-moi raconter nos fabuleuses histoires ordinaires.
Nombre de pages en A4 : 218
Version publiée le 3 juin 2023
Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1
du code de la propriété intellectuelle (CPI).
Protection des oeuvres
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la
décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les statistiques du livre
244 lecteurs ont feuilleté le livre
101 téléchargements depuis la parution
0 téléchargement sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui
Evaluer le livre "Charline...Oui , Je suis guignol. Mais laisse-moi raconter nos fabuleuses histoires ordinaires."
Note globale pondérée
5/5 sur 4 votants
Thème :
Littérature
ISBN : 978-2-982-1681
La quatrième de couverture
Nous nous sommes connus à l’adolescence. Nous étions moniteurs dans un camp de vacances pour jeunes. On a fait nos études collégiales et puis, la vie nous a dirigé chacun vers d’autres horizons. Et voilà qu’un jour, ce vieux copain se présente à moi, par surprise alors que je me trouvais à la pharmacie. La conversation est courte, le temps presse, nous devons nous laisser.
Je reviens chez moi. Ce drôle de hasard m’interpelle. Ce gars-là incarnait la joie de vivre. Il était un clown à ses heures, et un tantinet désinvolte. J’aurais souhaité lui rendre hommage, voire le féliciter pour le bonheur qu’il semait autour de lui. Je m’interroge. Mais quel est le sens de cet amitié qui perdure ? Elle a tissé des liens. Elle a initié le goût de prendre soin d’ autrui.
Cette rencontre inattendue dans le cours de ma vie, me fait revoir ma propre filmographie que je déroule, rétrospectivement comme un défilé de carnaval de rues. Le prisme s’agrandit, la lumière s’installe et fait ressurgir des histoires rocambolesques, des intrigues savoureuses, des moments romantiques, des situations cocasses.
Des nombreux personnages ont sillonné mon parcours a commencé par Charline dont je suis tombé amoureux dès la maternelle. Ma sœur Lili, et notre épique séjour à la ferme. J’arrive au collège, je revois Charline. Je l’accompagne dans son ascension comme comédienne. Je serai témoin de l’amour brisé entre Z’épaules et Sherly. Ah ! Oui, et mon sacré devoir de rédaction. Nous suivrons l’épopée de Pouf, sauvé par sa Myrtille. Dans le travail au bureau, nous allons partager l’odyssée sentimentale de Password. Par ailleurs j’évoquerai le souvenir de crêpe Suzette, le secret de Julie sourire, et combien d’autres. J’ai retrouvé enfin, ma belle Charline, qui me trouvait un peu gaffeur, un peu guignol. Peu importe.., on s’est accaparé nos cœurs.
Laissez-moi vous raconter ces 34 histoires amalgamées, et reliées les unes aux autres, comme les fables d’un récit à la fois réaliste, fictif, lyrique et drôle.
La première page
Je passais souvent le temps des vacances en famille, au bord de la mer. Comme ce matin, il faut s’y présenter de bonne heure à cette plage qui invite à l’abondance des baigneurs et des plaisanciers. Le temps de s’engouffrer dans la voiture et hop ! La petite famille se dirige vers l’océan couleur bleu turquoise. Il ne faut pas lésiner car plus le temps file, moins nous avons la chance de dénicher une place de stationnement en bordure du large trottoir de béton qui ceinture la petite baie. Nous y voilà enfin. Allez. On s’active. Oui.., là où les vagues s’éclatent avec douceur sur le rivage. Ramasser, tenir à bout de bras nos petits bagages, et il faut déjà marcher en zigzaguant sur le sable chaud tout en contournant ce beau monde déjà installé et entassé au mètre carré en se faisant doré sous le soleil radieux.
Ma tendre épouse s’installe paisiblement en s’allongeant sur sa chaise au haut dossier. Elle n’attend guère pour se couvrir de lotion à bronzer, odeur de coconut. Notre petit chien la regarde ébahi tandis que je coure vers la plage accompagnant mes deux enfants lesquels pendant des heures ramasseront du sable mouillé pour ériger des sculptures. Je m’écrase le popotin sur le bord du rivage laissant des échantillons d’écume de mer me chatouiller les orteils comme une eau gazéifiée couleur blanchâtre. Je regarde au loin en autant que le soleil ne m’aveugle davantage. Mais de quelle distance me sépare de ce grand voilier au large ? Difficile à évaluer dans un espace- temps, d’une durée invariable sur lequel vogue le profil plutôt imprécis du moment présent ; celui qui se prend et s’apprécie sans trop d’analyse. Je me glisserais volontiers dans le corps d’une limace figée dans le sable et qui profite de l’instant sans nourrir plus grande ambition. Ce qui peut s’animer derrière elle, ou à ses côtés, ne la dérange guère. L’instinct naturel prévaut en somme, pourvu que rien de la détrône sur ce si petit centimètre terrestre. J’illustre moi-même cet état de grâce me considérant aussi souverain qu’un escargot bien campé sur cette parcelle de plage.
Ancien journaliste et scénariste.Féru d’histoire et de psychologie. J’ai cherché en gribouillant mille pages, le personnage féminin chevaleresque et moderne à l’image des femmes d’aujourd’hui,et puis j’ai résumé en 200 pages.