Ecrire un livre érotique
Nombre de pages en A4 : 43
Version publiée le 15 mai 2021
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Thème :
Littérature Erotique
La quatrième de couverture
Vous lisez avec délice une nouvelle ou un roman érotique, et vous voudriez faire pareil, ou alors cela ne vous plaît pas et vous voudriez écrire autrement ! Alfred Anchetain et Michel Canal, auteurs bien connus du site Éditions 999, vous livrent leurs secrets.
Le premier, Alfred, a opté pour des fictions, le second, Michel, pour raconter l’expérience qu’il a eue avec Claire. Il n’y a pas points de vue plus opposés, et pourtant l’un et l’autre se classent en tête des classements. N’y aurait-il aucune « recette » ? Si, un récit soigné, avec une vraie histoire, qui tienne le lecteur en alerte, bavant ou pas ! Car l’érotisme éveille en nous une des forces les plus profondes, la sexualité. Mais celle-ci ne saurait être attrayante sans le jeu. L’érotisme est le piquant d’une relation, celle qui lui permet de surmonter les aléas de la vie.
« Les livres érotiques ont pour but premier de s’échapper de son quotidien à travers une fiction qui émoustille... Ils font vivre par procuration des histoires fortes qui éveillent les sens et stimulent l’imagination », disait Lucie Kosmala.
À vos plumes, n’hésitez pas à libérer votre être intérieur, la Bête qui est en vous !
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
Alfred Anchetain :
Michel, puisque vous me proposez de commencer, je vais dire pourquoi j’ai écrit des textes érotiques. Je ne prétends pas avoir une méthode absolue, mais elle doit plaire, vu les scores de mes textes. Plusieurs facteurs m’y ont poussé. D’abord l’âge. J’ai écrit beaucoup de textes sérieux et je me suis dit « Si je ne m’amuse pas maintenant, je ne le ferai jamais ». Le second est une réaction : j’ai lu tellement de mauvais textes, choquants ou sans intérêt, que j’ai voulu m’en démarquer, avec des récits pudiques. Ceci va au point que, dans L’eunuque et le vizir, je n’évoque aucun organe ni fonction sexuelle. Même le mot « fesse » est banni.
J’ai cherché à raconter de vraies histoires, le sexe y a une part majeure, mais ce n’est pas la seule. Il y a, pour chacune, une construction avec un début, un déroulement et une fin. Même si je mets en scène des personnages fictifs, comme des vampires (dans ma nouvelle Drac’ aux petites dents, dans le recueil Enlève le haut…), je tâche de raconter des histoires qui pourraient nous arriver à tous. Je lis trop de textes peu ou pas crédibles, car les conduites sexuelles sont outrées ; elles ne font pas partie de notre quotidien. Certes, j’ai fait plusieurs nouvelles où mes personnages sont dans un cadre extrême (comme Sexe et soumission, dans le même recueil, inspiré par Histoire d’O), mais j’explique pourquoi ils en sont arrivés là. On part, là encore, du réel, du quotidien. Certes, dans Ma rencontre avec Claire, je raconte une histoire rocambolesque, mais c’est la vôtre, votre expérience personnelle, dont je me suis inspiré et qui, en quelque sorte, me sert de caution.
Un récit érotique doit exciter, certes, mais pas dans un but « éjaculatoire », si je puis dire, comme les vidéos pornographiques qu’on voit trop souvent sur Internet.