Ils vont voir ce qu’ils vont voir...
Nombre de pages en A4 : 10
Version publiée le 1er février 2023
Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1
du code de la propriété intellectuelle (CPI).
Protection des oeuvres
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la
décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les statistiques du livre
512 lecteurs ont feuilleté le livre
132 téléchargements depuis la parution
2 téléchargements sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui
Evaluer le livre "Ils vont voir ce qu’ils vont voir..."
Note globale pondérée
4.98/5 sur 1 votant
Thème :
Littérature
La quatrième de couverture
Un groupe d’amis d’enfance du quartier de Saint-Etienne-Bellevue appartenant à tous les milieux sociaux professionnels, des professions libérales, des fonctionnaires, des commerçants, des artisans et ouvriers.
Quelles que soient leurs situations respectives, ils s’entendent comme larrons en foire. De copains d’enfances qu’ils étaient, copains adultes ils sont restés.
Les familles se réunissent plusieurs fois durant l’année et passent leurs vacances d’été ensemble.
Saint-Etienne est la ville du foot et du vélo. Les potes se retrouvent presque tous les week-end pour se tirer la bourre aux guidons de leurs bécanes sur les routes autours de la ville noire.
Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes et rien ne semble pouvoir ternir une si belle amitié..
La première page
Un groupe d’amis, de bon potes qui aiment à se retrouver au cours de l’année pour des sorties et bringues à la bonne franquette.
Ils fêtent toujours le nouvel an ensemble, c’est un rituel, et puis il y a les étés, alors là c’est autre chose, ce sont trois semaines dans le midi dans la belle propriété familiale du toubib du groupe.
Le groupe ?
C’est un toubib urgentiste à l’hôpital Nord de Saint-Etienne, un type qui ne se la pète pas. Bosseur, sérieux, mais qui sait faire relâche et rigoler lorsqu’il a posé sa blouse blanche. Son épouse est médecin à la sécu. Une belle femme mais d’une beauté froide avec un visage bien trop parfait et un regard bien trop intelligent. Mais une femme sympa qui n’est pas la dernière pour déconner sec autour d’une bonne table. Le couple a deux enfants. Ce genre de femmes refroidit bien des hommes, ce ne sont pas celles qu’ils préfèrent. La réussite sociale, un visage de statue grecque et une culture encyclopédique ne feront jamais le poids face à une petite dinde au QI de poule morte, vendeuse de lingerie fine, au minois aguicheur en diable et des formes à damner tous les saints du paradis. L’homme a besoin de se sentir fort, intelligent, protecteur et admiré. Une femme intelligente, riche, belle, cultivée, haut placée dans la société, chef de service dans l’administration de la santé publique n’a pas son pareil pour couper les couilles à tout don Juan de pacotille.
Mais revenons à notre groupe d’amis. Il y a Vincent le cheminot, conducteur de trains au dépôt de Saint-Etienne, surnommé tchou-tchou par ses amis en rapport au bruit des machines à vapeur qu’il n’a pourtant jamais connues. Son épouse est employée à la mairie de Saint-Etienne. Elle déroule tranquillement sa petite carrière, qui, d’échelon en échelon, l’amènera au poste de chef de bureau principale. Chez eux il y a quatre gosses.
Un couple d’instits avec un seul enfant que madame a mis au monde pour en faire un futur savant, un grand compositeur ou écrivain, un scientifique de renom, un président de la république ou, à n’en point douter, quelqu’un de tout aussi prestigieux. Ces femmes n’accouchent pas, non, elles mettent au monde, elles donnent à l’humanité le plus beau fruit de leurs entrailles, elles font des petits Jésus en quelque sorte. Bref, un enfant promis à un brillant avenir.