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Toujours "sacralisé" comme écrivain d’une certaine mémoire Algérienne, Albert Camus de "Misère de la Kabylie" tenait à répondre par une contre-enquête, émanant d’un "Algérien" à un "Algérianiste". René Janon, c’est de lui qu’il s’agit, reste méconnu en Algérie. Qu’avait-il dit de la Kabylie pour que Camus y réponde dans un ton, malheureusement, bien nihiliste ?
C’est bien la crise économique des années 1929-1933, l’établissement des dictatures fascistes et le danger de leur asservissement de l’Europe qui ont mis fin au processus de dévalorisation des valeurs et des idées traditionnelles de la société capitaliste. Le désespoir qui engendre des sentiments d’inutilité de l’existence humaine devient la valeur choc d’une culture sociale.
A l’époque de sa série d’articles sur une certaine misère d la Kabylie, Camus était loin du marxisme et de l’analyse matérialiste dialectique et historique. Il était bien enterré à lire Nietzsche, Dostoïevski et admiratif d’André Malraux.
En 1938, il publia son Caligula en se fixant comme objectif de démontrer l’absence d’horizon de l’impasse qu’avait atteint le nihilisme de cette époque trouble, et l’apogée de l’idéologie de la haine humaine qui déclare « la violence et la tromperie comme seules valeurs » (Lettre à un ami allemand, Paris, 1945).
Bientôt le souffle terrible des martyrs fera dissiper le voile sombre qui couvre notre belle Algérie et tout s’étalera au grand soleil et nos insulteurs d’aujourd’hui seront les coupables de demain, écrit Omar Samar prophétique, dans El Hack (17 (...)
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