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Les Algériens et la lutte antifasciste sont une facette bien glorieuse de cette même page historique. Celle des chefs collaborateurs du mouvement raciste et génocidaire est totalement occultée dans notre pays. Bien mieux, on a tenté de falsifier leurs parcours et leurs actes et faire d’eux des héros patriotiques. Quelle honte pour les générations futures ?
Les Algériens et le fascisme sont une page de l’histoire qui s’est écrite au seul recto, mais dès que l’on tourne la feuille, il n’y a aucune trace de ceux qui ont fait partie et avec beaucoup de conviction, à ces idées bien rétrogrades et réactionnaires.
Les Algériens et la lutte antifasciste sont une facette bien glorieuse de cette même page historique. Celle des chefs collaborateurs du mouvement raciste et génocidaire est totalement occultée dans notre pays. Bien mieux, on a tenté de falsifier leurs parcours et leurs actes et faire d’eux des héros patriotiques. Quelle honte pour les générations futures ?
Le long de cette contribution, ils sont un panel qui, pour l’essentiel, tournait autour d’un seul nom : le Docteur Djilali Bentami.
Il est né à Mostaganem le 21/3/1896 et décédera à l’âge de 73 ans, le 14/10/1969. Il est le frère cadet de Belkacem Bentami (20/9/1873 – 2/6/1937) qui fut un des dirigeants de l’association Jeunes-Algériens et membre de la Fédération des Elus Musulmans Algériens (FEMA) pour la région de l’Oranie.
C’est bien grâce à ce dernier, que Djilali fera ses études au lycée d’Alger en 1914 recevant au mois de juillet de la même année, un tableau d’honneur en classe d’enseignement secondaire, lui permettant de se distinguer plus tard dans sa formation médicale.
Djilali fut aussi un sportif bien connu sur la place algéroise. A l’âge de 24 ans, il est président du Club Sportif Algérois (CSA) pour la discipline de natation. Dans le Bulletin Municipal de la Ville d’Alger du 2/8/1920, nous pouvions lire que Djilali avait demandé une bourse d’enseignement en tant que « sujet Français » pour l’Ecole du service de santé militaire de Lyon. Il est dit que :
« Des renseignements recueillis par l’administration municipale, il résulte que M. Bentami Djilali, étudiant en médecine, est né le 21 mars 1896. Il est sans fortune.
Ancien élève du lycée d’Alger, il a obtenu une bourse du Gouvernement général et perçoit de ce chef une allocation mensuelle de 150 francs. Son frère, le docteur Bentami, demeurant 2, rue de Bône, lui procure également quelques subsides pour l’aider à poursuivre le cours de ses études à la Faculté d’Alger.
La famille Bentami est honorablement connue.
La Municipalité vous propose d’attester l’exactitude des renseignements fournis et d’appuyer la présente demande d’un avis favorable. »
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