Où chaque plume trouve sa voie, et chaque lecteur son évasion.

Accueil > Fantastique > La portée blanche (nouvelle édition)

Fantastique

La portée blanche (nouvelle édition)

Joseph CRIVAC (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 219

Livre publié le 12 avril 2024

Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI).

Protection des oeuvres

Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.

Les statistiques du livre

372 lecteurs ont feuilleté le livre

151 téléchargements au total.
1 téléchargement sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui

Evaluer le livre "La portée blanche (nouvelle édition)"

1 vote

Note globale pondérée

4.98/5 sur 1 votant

Thème :
Fantastique

La quatrième de couverture

Après un accident de voiture et un assez long coma, Nicola revient à lui sans aucune séquelle apparente. Une nouvelle forme d’existence commence alors. La vie va-t-elle se montrer plus clémente maintenant ?
Dans ce roman aux accents fantastiques, Joseph CRIVAC explore les tréfonds de l’âme humaine, via des personnages aux caractères très singuliers.
Il utilise un style à la fois poétique, surréaliste, parfois amusant, pour livrer au lecteur une œuvre énigmatique où chacun trouvera son interprétation.


AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs

La première page

Le télescope pointe son objectif quelque peu poussiéreux vers l’immeuble d’en face alors qu’une bruine légère tombe du ciel orange. Cette fois, les saisons semblent se dérouler à la normale. Pendant trois ans d’affilée, s’était imposé un octobre étouffant, comme si d’après sa dénomination antique signifiant huitième mois dans le calendrier de Romulus, la tridécade avait manifesté l’étonnante envie d’échange au standard avec un août bien trop frais. L’été indien transpire le romantisme dans une chanson bien connue, cependant il faut tuer cette vermine – à moins que nous vermine tuions ce qui ne l’est en réalité – et que ces feuilles si pénibles à balayer et à souffler s’effritent et pourrissent ; bref, le renouvellement doit sembler si naturel et imparti. Acquis.
La résidence cubique accuse facilement sa trentaine d’hivers, sise en lisière du parc de la grande butte. Ses allées offrent une variété généreuse, en largeur, en pente, en sinuosités, en agréments arboricoles et floraux. Les familles aiment y promener leurs rejetons en bas-âge ou leurs chiens, durant les après-midi de fin de semaine.
Un accès de toux dérègle la prise de vue sur un vieil homme, au quatrième ; ce dernier consulte sa presse favorite confortablement dans ses chaudes pantoufles en acrylique, les progressifs sur le tarin, écoutant peut-être un vinyle. Le bonhomme est très calme, une vie assez routinière, veuf depuis quelques années, apprécié par la plupart de ses voisins pour son sourire spontané et égal, sa douceur et sa diplomatie sans ombre.
Le mur a noirci. Au second, le type au crâne rasé sautille sur place, devant son grand miroir ébréché, au rythme d’un bruit musical pseudo-militaire. Il est un peu cinglé, mais pas réellement dangereux. Un soir, une ambulance est venu le chercher parce qu’il s’était injecté on ne se sait quoi dans les veines. Certains disaient que c’était de l’héro, ou une nouvelle drogue de synthèse, mais il semble avoir compris la leçon et n’a plus jamais recommencé après une cure assez longue.
Bras dessus, bras dessous, ils ont l’air heureux en bas. Bien fringués, marques de luxes, coupes à la mode. Ils se dirigent vers leurs flamboyantes voitures aux lignes parfaitement aérodynamiques et aux circuits supra-lunatiques ; l’âge du dioxyde de carbone peine à succéder à celui du crottin ou des nanostructures. Pas d’obligation légale pour l’instant mais cela ne saurait tarder : la planète commence sérieusement à crier rage. Un long cri d’agonie. Ne se donner aucun faux espoir… ce serait bien plus cruel que l’espérance multimillénaire et qui n’est jamais venue.
Sous le hall, des dialogues s’imposent via l’interphone. Questionne une voix féminine tannée par la cigarette.

  

Biographie de Joseph CRIVAC

J’aime explorer des styles littéraires divers et créer des personnages variés.

Du même auteur

TRIPALIUM

TRIPALIUM

En 2001, quelques temps avant les événements du 11 septembre 2001, des suicides étranges se produisent sur des personnes ayant des métiers particuliers, mais leurs cadavres ne sont jamais retrouvés sur leur lieu de travail. Dubois, l’inspecteur de la (…)

2024

Juin, mois sanglant

Juin, mois sanglant

Lebroc, inspecteur aux méthodes plutôt violentes est confronté à un tueur en série qui semble s’attaquer seulement à des femmes mariées. Aidé de son équipe, il va s’efforcer de trouver l’assassin avant qu’il ne fasse d’autres victimes...

2023

La prophétie

La prophétie

Un policier aux dons surnaturels enquête sur des meurtres en série dans un lieu qui semble hors du temps...

2023

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre Message

Que lire après
La portée blanche (nouvelle édition)

Tuliballe : deuxième partie

Tuliballe : deuxième partie

Au collège, Gédéon Creil fait la connaissance de Geoffroy Barillé, un adolescent fragile et timoré de treize ans. Tous deux partagent le même engouement pour les univers fantastiques et deviennent inséparables.

Le mangeur de pierre

Le mangeur de pierre

Les enfants changent le monde et les adultes leur apprennent comment faire. Quand Lilie met à jour un filon de roche encore inconnue, elle est loin de se douter qu’il va susciter autant de convoitise.

L'arbre de la discorde

L’arbre de la discorde

Stéphane ouvrit péniblement les yeux et s’étira longuement en baillant. Malgré l’heure matinale, c’était le Grand Jour et il était tout excité. Il se leva d’un bond, se précipita sous la douche et se lava en quatrième vitesse. A peine le temps de se (…)