TRIPALIUM
Nombre de pages en A4 : 16
Version publiée le 24 septembre 2024
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Thème :
Rentrée Littéraire 2024
Policier et suspense
La quatrième de couverture
En 2001, quelques temps avant les événements du 11 septembre 2001, des suicides étranges se produisent sur des personnes ayant des métiers particuliers, mais leurs cadavres ne sont jamais retrouvés sur leur lieu de travail. Dubois, l’inspecteur de la police criminelle ne croit pas à ces suicides qui sonnent faux, mais dans un deuxième temps à un tueur qui devait tous les connaître. Il s’avère que cette autre piste trop évidente, sera aussi rapidement écartée, car le mode opératoire varie d’une victime à l’autre…
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
Dubois sort un billet usé de son portefeuille. La séance est finie :
— Docteur, sans vous offenser vous savez que j’obtiens seulement les effets
secondaires, voire contraires aux bons effets. J’arrête cette pharmacopée, cette insomnie est incurable… Je suis lessivé…
— Ce serait une question d’un ou deux ans, faîtes-moi confiance, pour stabiliser votre cerveau fatigué, vous travaillez trop. Je peux aussi vous proposer une thérapie sans médicaments.
— Comme… ?
— La relaxation, la sophrologie… Au moins, si vous ne dormez pas ou peu, vous vous reposeriez. Vous pouvez aussi faire des micro-siestes…
— On verra, s’il faut essayer… Pas d’hypnose par contre, je n’ai pas confiance. Ce n’est pas contre vous personnellement, j’aurais dit ça à n’importe qui et je ne viendrais pas seul… Vous pourriez me demander des informations, alors que je suis dans un état modifié de conscience… Ah, ce téléphone, … excusez-moi, un nouveau meurtre, je dois vous laisser immédiatement.
— Et voilà, je vous rends 5 francs, au revoir Inspecteur, c’est comme vous voudrez. Il faudra songer à contracter une mutuelle cependant, vous dilapidez de l’argent pour rien.
— Je sais, mais j’ai jamais une minute pour le faire ! Je manque de temps… Je vous rappelle pour le prochain rendez-vous.
°°°
Une villa moderne magnifique ultra-sécurisée, tout en vitres, une sorte de mini gratte-ciel de Manhattan. Énorme. Une jeune recrue vient parler à l’inspecteur :
— Corps presque entièrement calciné. C’est abominable comme façon de se suicider !
— Vous en verrez d’autres… Sur la plaque vitro-céramique, une tâche jaune-brunâtre. C’est du gasoil, ça pue le gasoil… Le gasoil a besoin d’être bien chauffé avant de brûler, c’est pas facile à exécuter comme opération et c’est dangereux, même pour le meurtrier, il y a un mince intervalle de température d’auto-inflammation à ne pas négliger.
— Meurtrier ? s’interroge l’apprenti, vu la position du corps et les projections, ça ressemble beaucoup à une auto-immolation.
— Non, ce n’est qu’une mauvaise mise en scène, un incendie au gasoil ne se propage pas autant et ça ne colle pas avec le décor, le gars n’était pas un fakir… Mais pourquoi il n’a pas utilisé de l’essence ? Cela aurait été plus simple et sans danger, après tout. Je ne voudrais pas accuser un de nos amis pompiers mais il y a des traces de poudre d’extincteur…
— Je n’ai rien vu… J’ai regardé partout.
J’aime explorer des styles littéraires divers et créer des personnages variés.