Niamh O’Brien
Nombre de pages en A4 : 535
Version publiée le 15 avril 2023
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Thème :
Littérature Erotique
La quatrième de couverture
Fred et Thomas ont quitté la Brèche. Mingan, le Gardien, au service de l’Autorité, les a conduits dans un monde bien différent de celui qu’ils connaissaient. Leur séjour dans la Brèche avait été des grandes vacances, elles étaient bel et bien terminées, la Brèche les avait transformés. Dans la maison de la forêt, Thomas et Fred avaient expérimenté une sexualité très libre et même frénétique. Ils avaient essayé malgré tout de retourner dans leur monde en retournant au château des Francs par le passage secret du général Erwan Gwivarc’h dont Thomas, guidé par une mystérieuse petite lumière, avait redécouvert l’entrée. Mais, Thomas et Fred tenaient-ils vraiment à regagner leur monde ?
Mingan, le Gardien, qui était devenu leur ami et amant, ne leur avait pas laissé le choix, Fred et Thomas devaient quitter la maison dans la forêt qu’ils squattaient illégalement. Après bien des péripéties où Thomas, grâce à la mystérieuse petite lumière, ouvrit des chemins magiques, les sauvant des terribles tempêtes de la forêt pluvieuse, ils gagnèrent enfin le poste de douane de Machikoul et l’Arvorig, leur nouveau pays.
Niamh O’Brien, jeune fille irlandaise, étudiante à l’École Royale, n’a qu’une passion : la Brèche si fascinante. Elle fera tout pour y aller.
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
Je m’étais assoupie affalée dans la chaise-longue au tissu rayé verticalement de bleu et de blanc imitant celle des navires transatlantiques que m’avait abandonnée mon prédécesseur, un garçon discret, rejeton d’une riche famille de Bleá Cliath ; la terrasse de mon studio sur les toits de l’antique École Royale où j’étais pensionnaire – elle avait conservé son nom malgré l’abolition de la royauté – fondée par le roi Hoël II dominait les quais populeux de l’Erzh bordé par les riches palais ornementés bâtis par les négociants « d’avant la Brèche » ; je m’étais endormie nue, sous un chaud soleil de printemps, dans l’espoir vain d’un bronzage intégral préparant ma peau blanche de rouquine à l’été. La fraîcheur du soir ou la corne d’une péniche abordant l’écluse m’avait peut-être éveillée. Mon exposition solaire n’avait pas donné le résultat attendu, ma peau avait rougi comme la cuirasse d’une écrevisse dans une marmite d’eau bouillante, et ce, d’un seul côté, je frissonnais, je ne bougeai pas encore, ce n’était pas encore douloureux. Mon éveil subi avait interrompu un rêve qui était encore bien présent dans ma mémoire :
J’étais de retour sur ma petite île, Inis Oirr, les mouettes piaillaient, les goélands tournoyaient dans le ciel bleu ; au loin, le moteur diesel d’un navire toussait, à l’agonie ; les petits murs de pierres sèches, l’herbe trop verte tapissée de fleurs jaunes, le rugissement des vagues, l’océan miroitant, c’était toute mon enfance ; un beau soleil peu ordinaire dans l’île accentuait les contrastes, le phare noir et blanc de Gorteenaguinnell se découpait dressé sur le ciel trop bleu ;
J’ai une imagination quelquefois un peu débordante et j’aime bien raconter des histoires. J’ai beaucoup lu Jules Verne étant jeune, mais, ça manquait de sexe, depuis, je me venge… bonne lecture…