La vérité sur le Sloughi
Nombre de pages en A4 : 421
Version publiée le 3 mars 2024
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Thème :
Littérature Erotique
La quatrième de couverture
Jules Verne fit un roman à succès de notre aventure, des deux années que nous passâmes sur la petite île que nous avions baptisée « Chairman » après le naufrage du Sloughi. Jules Verne embellit notre histoire, en y ajoutant des mutins cruels, une femme rescapée d’un naufrage, Kate, dont la devise étrange était : « C’est dans ma nature que je tricote, tripote et fricote ! ». Il s’éloigna sciemment de la vérité, car, en Nouvelle-Zélande, notre aventure fit scandale et les autorités étouffèrent bien vite l’affaire.
Jules Verne n’aborda jamais notre comportement révoltant dans son récit lors de notre séjour dans l’île. Oliver Baxter avait tenu quotidiennement le journal des naufragés, il y notait les faits marquants sans malice, fidèlement. Le journal fut réécrit avant publication, le public voulait savoir.
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
J’étais un garçon espiègle, farceur, ce qui me valait souvent d’être puni, j’étais alors confiné à l’étude pour une ou deux heures le soir, souvent, j’y retrouvais William Service et Richard Garnett. Pourtant, un jour, je fus fouetté sans savoir pourquoi, c’étaient les dernières journées avant les vacances scolaires qui débutaient le 15 février 1860, le 14 au soir, nous devions embarquer à bord du Sloughi, un beau shooner, frété par les parents des élèves, pour notre périple autour de la Nouvelle-Zélande, je pensais que je n’avais pas eu de chance, à un jour près, j’échappais à la punition, j’appris plus tard que tout avait été prémédité par Edward Doniphan, mon maître depuis un mois, et le directeur de l’école, monsieur Alistair Jones.
Dans notre collège, la pension « Chairman » à Auckland, le fouet n’était utilisé que rarement pour punir les élèves, William Service en avait fait les frais un mois plus tôt, il fallait y voir une vengeance de Doniphan qui avait été son maître et à qui il avait déplu.
Edward Doniphan, notre « Prefect », fut chargé de la punition. Dans les « public schools » britanniques, ils étaient de traditions que les élèves les plus jeunes soient les serviteurs des plus âgés, on appelait cela le « fagging », Edward Doniphan m’avait choisi pour être son serviteur, il y avait un mois de ça, je remplaçais William Service qui ne lui donnait pas satisfaction, j’étais un peu vieux pour être un « fag », ainsi que Service, mais, la direction ne pouvait rien refuser à Doniphan, son père était très fortuné et était le principal bienfaiteur de l’école. J’en fus très fier, même si mon frère n’aimait pas Doniphan, il le trouvait suffisant, plein de morgue. Cependant, mon frère ajouta que j’avais la chance de servir le fils d’une grande famille d’Auckland, ce qui ne pouvait que m’être utile plus tard, je devais satisfaire ses désirs, quelles que soient ses demandes. Je ne devais pas suivre l’exemple de William Service en me faisant congédier de honteuse façon.
J’ai une imagination quelquefois un peu débordante et j’aime bien raconter des histoires. J’ai beaucoup lu Jules Verne étant jeune, mais, ça manquait de sexe, depuis, je me venge… bonne lecture…