Petit traité d’économie
Nombre de pages en A4 : 17
Version publiée le 30 décembre 2021
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Thème :
Essai - Politique - Scolaire - Education
La quatrième de couverture
Rien de tel pour abaisser notre empreinte carbone et la planète nous en remerciera ainsi que nos descendants.
La première page
Souvenez-vous, le premier choc pétrolier, la chasse aux « gaspis », cela vous rappelle quelque chose, non ! Rien du tout ! Aaaaaah d’accord, vous n’étiez pas né. Alors, pour vous, un petit rappel de mémoire. En mille neuf cent soixante-treize, l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) décident, sans crier gare, de multiplier par deux, trois, ou quatre, je ne me souviens plus bien, le prix du baril. Il faut dire à leur décharge que le prix initial était ridiculement bas et même en le multipliant par deux, il restait encore très abordable. Cependant, les pays importateurs comme la France crièrent « A l’assassin » et hurlèrent à la mort de leur industrie dont l’énergie venait exclusivement de l’hydraulique et du thermique. Le nucléaire n’existait pas encore, à part Fessenheim qui venait tout juste d’être mise en service. Le transport routier allait être lourdement pénalisé, l’automobiliste aussi, car avant le choc, l’essence valait un franc le litre.
C’est alors que devant la catastrophe annoncé, l’Etat lança son fameux slogan de « la chasse aux gaspis » répété à l’envi par les médias, journaux, télés, radios, placardé dans la rue, le métro, le train. Il fallait traquer la moindre dépense d’énergie inutile ou excessive. On a même inventé le changement d’heure qui continue encore maintenant d’angoisser notre sommeil deux fois par an. La France tremblait de peur, tremblait de ne plus pouvoir bouchonner tranquille sur les autoroutes, peur d’attraper la mort dans des bureaux glacials. Alors, la France enfila des caleçons longs et des passe-montagnes à partir du 15 septembre et se lança dans une chasse acharnée aux « gaspis ». Avec beaucoup de mérite et de persévérance, la France tint bon pendant… une semaine, peut-être même un peu plus… et puis on s’habitua, on s’habitue à tout, même à l’essence chère… surtout à l’essence chère.
Professeur d’éducation physique, licencié en philosophie, en logique, en lettres modernes, sportif de compétition niveau championnat de France en régate de planche à voile, en rameur indoor, en marche de grand fond (100 km, 24h, 48h, 72h, 6 jours). Ecrivain depuis 40 ans : scénarii de films...