Djilali Mekrazi

Edition999 rencontre Djilali Mekrazi

Pourquoi écrivez-vous ?
J’écris sur ce que j’ai vu au cours de ma vie. Sur les choses qui m’ont touché. Je voudrais que les gens ressentent en lisant ce que j’ai ressenti. Il y a toujours des choses pénibles dont l’effet s’estompe quand on en parle. Les partager permet de se soulager comme lorsqu’on fait une confession. J’écris aussi sur des sujets scientifiques ou historiques et quelquefois d’actualité. Je participe ainsi à la dynamique du monde.
D’où vous vient votre passion d’écrire ?
En réalité, je ne suis pas prosateur je suis plutôt poète. Mais j’ai appris à combiner les deux. J’écris des poèmes en Arabe et en Français car le poète transcende les langues. J’aime écrire parce que j’ai des choses à dire aux autres. Quand j’ai ouvert les yeux pour la première fois, j’ai dû voir un livre et sentir son odeur en même temps que celle de ma mère. Les deux ont pu se mélanger dans mon cœur pour n’en faire plus qu’une.
Comment vous vient le sujet d’une nouvelle ou d’un roman ?
Cela vient du sentiment que l’on éprouve pour quelque chose d’inaccompli : un vide à combler, un défi à relever, un cri à faire rejaillir de l’oubli.
Quels sont vos écrivains préférés ?
Mes compagnons de route : Alfred de Musset, Victor Hugo, Lamartine, Saint Exupéry et beaucoup de poètes arabes de l’ancien temps. J’ai lu beaucoup de livres mais il y en avait constamment un dans mon cabas : Terre des hommes.
LE LIVRE que vous emmèneriez sur une île déserte
Si c’est pour longtemps, je choisirai le Coran. Si c’est pour quelque temps je prendrais Terre des hommes.
Quel est votre mot préféré ?
Salut !
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire ?
Qu’il m’aime au ciel comme je l’ai aimé sur terre.
Pensez-vous que les critiques apportent à l’écrivain ?
Une critique positive permet de s’améliorer.
Pourquoi avez-vous choisi de publier sur Edition999 ?
Parce que j’écris généralement en Français. Les Editions999 sont une porte ouverte à ceux qui ignorent le monde de l'édition et ses nombreuses difficultés. Elle leur permet de contourner les obstacles dressés entre eux et l’édition. Il y a toujours en Occident des gens valeureux prêts à vous tendre la main et à soutenir ceux qui ont en besoin. Ces gens n’ont jamais fait défaut même durant les heures les plus sombres.
Avez-vous des projets en cours ?
J’ai encore quelques récits à mettre en ligne.
Si vous désirez ajouter quelques mots aux lecteurs qui vont vous lire. C’est ici et maintenant.
J’écris avec mes sentiments qui sont l’encre de ma plume.