Que Justice soit faite
Nombre de pages en A4 : 245
Livre publié le 10 novembre 2023
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Thème :
Policier et suspense
ISBN : 978-2-9550168-1-7
La quatrième de couverture
1228. Empire bulgare. L’ost du comte d’Egra en route pour la Terre sainte est massacré sur les rives du Danube, les dépouilles des chevaliers croisés empilées dans un immonde monticule de chair et d’os. Pourquoi cette mise en scène ?
C’est ce que veut découvrir son frère d’armes, Mathieu, duc de Lorraine. Et pour dénouer les fils de cette sanglante affaire, le voila entraîné dans un périlleux voyage où les haines religieuses se mêlent à la soif de domination d’hommes cruels et fourbes.
La première page
Mathieu, duc de Lorraine, tournait ces mots une fois de plus dans sa tête.
A trente-cinq ans, il était de stature imposante, avec un visage harmonieux illuminé par des yeux
d’ordinaire rieurs. Mais en ce jour de printemps de l’an de grâce 1228, une mine renfrognée durcissait ses traits. Car Ottmar Borric, comte d’Egra2, son ami et frère d’armes, n’était plus. Il avait péri avec la troupe de chevaliers dont il assumait la lieutenance. Cinq cents nobles guerriers descendus du Nord, accompagnés de leurs servants, archers, lanciers, piqueurs, arbalétriers.
Les dépouilles avaient été découvertes en territoire bulgare, à Nicopolis3, suppliciées puis entassées en un amas informe. Un monticule haut de sept pieds, fait de mains agrippées à des lambeaux de tissu, de crânes aux orbites aveugles, de torses déchiquetés, de bras et jambes broyés.
Mathieu lâcha un long chapelet de jurons. Au-delà de la douleur qui lui ravageait la cervelle, il se demandait quel motif avait poussé des assaillants à infliger de tels sévices à une compagnie entière de gens d’armes. Quelle menace représentaient ces combattants une fois défaits ? Ils auraient dû être considérés pour leur vaillance et leur rang. Les rendre à leurs maisons contre rançon aurait été plus profitable. Alors pourquoi ce carnage ?
Lorsque la nouvelle lui était parvenue, Mathieu, à la tête de son ost, était en route vers l’Apulie, où l’empereur Frédéric le Deuxième4 réunissait l’armée des croisés. D’étape en étape, il avait essayé d’en apprendre davantage. En vain. Ceux interrogés lui servaient toujours la même rengaine. Des hommes bardés de cuir et de maille avaient surgi dans le campement des chevaliers du Nord à la faveur de la nuit, résolus à semer la mort. Des ribauds assoiffés de rapine à n’en point douter, répugnants comme il convenait aux inférieurs, mais dont on savait l’efficacité.
Aussi, Mathieu avait été réduit à poursuivre sa route, l’esprit en berne et le front plissé. La missive de Siméon l’avait trouvé aux portes de Zurich.
DEA de langues étrangères à l’université de la Sorbonne, Professeur d’Allemand durant quinze ans, tout en commençant la rédaction d’une thèse de doctorat. Mes recherches sur l’évolution des civilisations au nord et à l’est de l’Europe m’ont vite amenée à me passionner pour le moyen âge....