Quiou
© 2025 - Auteur Samia Mbodong (Ref : Edition999-2025-4070-2)
Nombre de pages en A4 : 32
Livre publié le 26 juillet 2024
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Thème :
Littérature Erotique
La quatrième de couverture
Quiou n’est pas une histoire de Q, enfin si mais pas queue.
C’est aussi l’histoire de mon petit frère toujours un peu niais malgré ses vingt ans et de sa grande sœur qui n’a pas honte du ridicule ni de passer pour une folle.
L’actualité internationale à venir redonne à "Quiou" toute sa pertinence.
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
Mon petit frère posa sa main sur mon sein. Il l’engloba totalement, le soupesa, le malaxa comme s’il voulait en déterminer la densité, la composition, comme pour percer les secrets rhéologiques de cette étrange substance. La rhéologie de mes aréoles…
Je réagis aussitôt en essayant de le repousser, mais le petit garçon que j’avais jadis torché, lavé, changé, nourri à la petite cuillère, appris à lire à écrire à compter, accompagné à l’école et au collège, était aujourd’hui un grand jeune homme, costaud, gros, presque obèse et je n’avais pas la force de l’écarter d’un seul bras, je sentais même sa pression s’accroître. Mon autre bras, par un réflexe survivaliste était resté accroché sur le volant de la voiture de papa qui filait à toute allure sur l’autoroute en direction des Corbières.
C’était l’été, c’était le sud, il faisait chaud, le début de mes vacances, je m’étais mise à l’aise, j’avais aussi retiré mon soutien-gorge deux ou trois aires de repos auparavant, en espérant me mettre en posture détente. Mais maintenant je sentais clairement ses doigts me manipuler et s’enfoncer successivement dans ma chair dans des mouvements circulaires, ce n’était pas agréable, ses grosses phalanges inquisitrices avaient l’élégance d’un joueur de batterie s’essayant au triangle. Une palpation médicale aurait été infiniment plus délectable et savoureuse. Je m’expliquais que ma poitrine en tressautant à chaque aspérité du bitume, avait dû éveiller les bas instincts de mon petit frère devenu grand. Les rapides retrouvailles avant de prendre la route m’avaient occulté qu’il n’était plus le garçonnet que je m’étais imaginée. De mon bras disponible je tentais à présent de le frapper au visage et je réussis à lui envoyer un violent coup. Il poussa un cri étouffé et retira sa main, mais l‘instant d’après, de son autre main, il saisit mon poignet cogneur puis glissa ses précédentes inquisitrices sous mon t-shirt et remonta vers mon sein nu qu’il engloba de nouveau en riant.
Je compris qu’il jouait comme lorsque nous étions enfants. Je hurlai :
– Hugo ! Rends-moi mon bras et enlève ta main, ce n’est pas un jeu, je conduis c’est dangereux.
– Non !
Quel petit effronté, quel petit morveux. J’étais prise, obligée de subir ses attouchements qui n’étaient même pas délicats mais rudes voire violents et empreints de celui qui pille et brûle une terre qui n’est pas la sienne. Quant à moi, j’étais complètement piégée, un bras coincé sur le volant, et l’autre prisonnier, pendant que sa main me fouillait et me triturait
Gabonaise vivant en Europe et en Asie, j’aime la langue française. Ma peau est noire, et on pourrait me définir comme une bounty, c’est à dire blanche dedans, cela signifie la double peine pour moi. Cela étant il y a suffisament de personnes ouvertes pour avancer sereinement. Je me contente bien...