SUR LA ROUTE DE LA DÉLIVRANCE
Nombre de pages en A4 : 114
Version publiée le 20 mai 2021
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Thème :
Science Fiction - Anticipation
ISBN : 978-2-9577877-0-8
La quatrième de couverture
" Noyé dans la masse, je n’ai pas vraiment réussi à découvrir une maison d’édition qui croit en moi. Ma qualité d’écriture a même été qualifiée de plate. Toutefois, j’ai trouvé ridicule le choix de l’exemple censé illustrer cette opinion. Imaginez la critique d’une peinture hollandaise à qui l’on reprocherait la noirceur de l’arrière-plan. Aujourd’hui, je désespère de croiser des gens ouverts. Un auteur qui vend son premier livre, la première année de sa parution, devrait, au moins, susciter de la curiosité. Aussi, plutôt que de me morfondre dans l’anonymat, j’ai choisi de basculer mes six romans dans une publication numérique gratuite. En vous remerciant de m’en offrir la possibilité. Un lectorat passionné de science-fiction leur donnera peut-être une plus grande audience.
Dans ce livre, décrivant une quête moderne, j’imagine les véhicules autonomes du futur. J’aborde ainsi les solutions qui devraient les rendre économiques et fiables (rames sans conducteur scindant univers mécaniques et biologiques)…"
Sa vie détruite par la drogue, elle a tué. Expédiée en prison, elle laisse son mari seul pour élever deux enfants en bas âge. Lors de leur dernière rencontre, elle va même lui dévoiler l’effroi de sa dépendance dans la froidure du parloir. Ainsi, pour protéger ses petits, il fuira l’enfer de son quotidien, de ses voisins. Toutefois, telle une bouteille à la mer, ils lui adresseront une ultime carte postale, avant de disparaître à jamais.
Celle-ci, détruite de rage dès réception, restera gravée dans sa mémoire comme preuve de l’existence de sa vie familiale. Elle va, alors, entreprendre un long voyage pour essayer de retrouver ce passé qui, lui aussi, n’a pas été épargné par le temps…
La première page
Du haut de cette terrasse, elle contemple les lumières de la ville. À ses pieds, les sirènes de police rythment des artères grouillantes de vie. Elle est à bout. Elle va exploser. Il lui en faut. Le jeune lui a dit où acheter de la cocaïne, pas de l’héroïne. Elle n’a pas le temps d’attendre. Elle a tout son argent sur elle. Et, si cela ne suffit pas, elle utilisera son arme. Elle n’aura qu’à braquer des bourgeois. C’est bientôt l’heure de la sortie des cinémas. Elle sait où en trouver…
« La bourse ou la vie ! »
Mais elle est une femme. Ces imbéciles résisteront. Ils appelleront à l’aide. Enfin, dans cette ville, nul n’interviendra. Deux coups de feu claqueront dans le silence de la nuit. Cette fois-ci, elle fauchera tout ce qu’ils ont. De toute façon, personne ne la croit !
Sauter dans le vide ! Ce serait plus rapide. Mais elle a préféré se jeter dans les escaliers. Elle vo-lait au-dessus des marches. À chaque palier, elle cramponnait la barre verticale pour prendre le virage. Comment n’est-elle pas tombée ?
Lorsqu’elle a surgi dans le garage, en sous-sol, un silence impressionnant l’a accueillie. Il régnait en maître dans cet alignement consumériste. Sa moto l’y attendait, proche de la sortie. Elle a démarré du premier coup. Une vitesse. Puis la roue arrière qui glisse sur le béton. Un départ de grand prix, tout s’enchaîne comme par miracle. Extraction de ce cimetière automobile. Une rue dans la ville. Les autres et ce panneau publicitaire : « ROUTE 66 ».
Depuis, elle roule, roule, roule. Les pensées étaient bercées par le battement régulier du moteur de sa vieille Honda, dans une ligne droite qui n’en finit pas. Nulle personne ne lui dictait ses actes, avec la liberté de s’arrêter à sa guise. Ou de continuer. N’est-ce pas une forme de bonheur ?
En laissant divaguer son imagination, le présent s’est estompé. Il a été remplacé par des rêveries sans contrainte. Avec cette route qui s’étirait depuis si longtemps, elle a eu l’impression que l’inconnu ne cesserait jamais. Et que sa vie ne représentera plus qu’un trajet monotone, sans fin et sans relief. Ne lui apportant aucune chance d’en atteindre l’extrémité. La moindre issue ne pouvant que s’avérer ana-logue. Elle était condamnée à subir une existence dans un éternel recommencement. Oh ! Ce n’est pas que cela la dérange. Depuis le temps, elle en a pris l’habitude.
🎓Ambassadeur Edition999
Actuellement retraité, je n’ai nul besoin d’augmenter mes revenus. J’opte, après réflexion, pour une publication numérique à titre gratuit dans l’espoir d’offrir une existence à mon merveilleux passe-temps. Et, le choix d’un pseudonyme s’est avéré nécessaire. Présence d’une homonymie en décalage...
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