L’oasis blanche
❤️ Coup de cœur des lecteurs
Nombre de pages en A4 : 33
Livre publié le 7 juin 2021
- (Première parution le 19/02/2020)
Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1
du code de la propriété intellectuelle (CPI).
Protection des oeuvres
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la
décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les statistiques du livre
986 lecteurs ont feuilleté le livre
413 téléchargements au total.
0 téléchargement sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui
Evaluer le livre "L’oasis blanche"
Note globale pondérée
5/5 sur 7 votants
Thème :
Littérature
La quatrième de couverture
« L’oasis blanche » est un des romans qui compose un roman d’apprentissage plus vaste qui s’intitule : « La pendule à moteur ». Il se déroule alors que Georges a plus de vingt ans, il a fait des études universitaires, travaille dans un entrepôt, a fait comédien dans une troupe de théâtre, journaliste dans un hebdomadaire, connu l’amour avec une jeune femme puis une jeune fille et se retrouve esseulé et égaré et plein de soucis. Il reprend des études en Lettres Modernes. Deux de ses amis professeurs en Algérie l’invitent à les rejoindre au cours du mois de décembre. Pour Georges, le héros de ce petit roman, partir en Algérie est une découverte, une épreuve, un défi pour lui qui n’est sorti de France que pour rejoindre sa belle en Espagne à Lérida en Catalogne, et qui n’est pas allé plus loin que Briançon dans les Alpes. Prenant son courage à deux mains il dé-cide donc de partir seul, ce qu’il déteste, de prendre le bateau, de traverser une mer, de découvrir un pays qu’il ne connait pas, de découvrir une langue, une culture, des paysages. Georges aborde le monde innocemment, naïvement tel un candide qui voit ce qui se présente sous ses yeux et à ses sens mais pas tant car Georges pense, est cultivé et réfléchi. C’est donc au travers du filtre de sa culture qu’il aborde ce « nouveau monde » alors que le président Boumediene est mort il y a deux ans, que Chadli Bendjedid lui succède, que le pays se modernise et se construit et que des conflits surgissent en Kabylie. Georges sait et percevra cela : cette situation paradoxale et conflic-tuelle d’un pays qui change confronté à des forces qui s’opposent et se détruisent pour construire autre chose. Il part avec dans sa tête ses rêves d’enfant, d’adolescent et d’adulte, rêves faits de souvenirs de famille et de films : « Ali Baba et les quarante voleurs » avec Fernandel, « Sinbad le marin » de Richard Wallace… ; de livres : « Nouvelles Asiatiques » de Joseph Arthur de Gobi-neau, « Les voyages adventureux de Fernand mendez Pinto », « Le voyage de René Caillé à Tombouctou » ; de musiques : « Schéhérazade » de Rimsky Korsakof, Fairouz, Oum Kalsoum, Manuel de Falla , Izenzaren ; de tableaux : « Moulay Abd-er-Rahman, sultan du Maroc, sortant de son palais de Meknès, entouré de Sa garde et de ses officiers principaux » de Delacroix, le « Zouave » de Van Gogh…
Il part donc et découvre des choses qu’il ne connaissait pas et voit des choses qu’il ne sa-vait pas et ressent la vie et les choses autrement pendant et après ; et ainsi il revient différent et pourtant pareil. C’est ce voyage là d’un jeune homme qui rêvait de livres, de films, de cartes pos-tales, de timbres postes, de musiques qui est raconté là. C’est ce voyage là d’un jeune homme qui rêvait d’un pays, d’un continent qui va être raconté et la désillusion qui l’accompagnera car ce qu’il verra ne seront pas ses rêves et il découvrira, par contre, une réalité qui le fera rêver. Il vivra un conflit entre lui, son imagination et ce qu’il y a. Et de ce conflit, cette fracture surgira un autre être.
Dans nos vies quotidiennes et urbaines, dans ce monde actuel où par le monde tout entier tout est devenu accessible sans peine ni effort, où les voyages sont des promenades il est bon de savoir qu’il y a de grands espaces et des lieux magiques quand on sait les ressentir tels.
Philippe CEBEILLAC
La première page
Son sac à dos sur les épaules, Georges s’embarque pour un long séjour d’un mois en Algé-rie il prend son billet de train en le demandant à un gros homme enfoncé dans une chaise qui lui parle à travers une épaisse vitre percée de trous d’un diamètre de cinq millimètres et cela lui fait étrange de demander un billet pour Marseille parce que pour Georges cela fait loin de son chez lui. Il regarde les grands panneaux accrochés dans le hall de la gare Matabiau et cherche son train et la voie sur lequel il se trouve. Il descend un long et large escalier parcoure de longs couloirs, s’oriente grâce à des flèches, croise des gens qui ne portent rien et d’autres qui trimballent des valises de toutes sortes.
🎓Ambassadeur Edition999
Philippe Cébeillac, né en 1957 dans les Charentes-Maritimes.
Rédacteur de plusieurs romans, nouvelles et poèmes. Mène à partir de 1980 une carrière de plasticien et d’inventeur dans le domaine des arts plastiques en concevant des tableaux polysémiques. Enseigne dans le domaine de l’informatique...
Lire son interview