Le sexe de l’Autre
❤️ Coup de cœur des lecteurs
Nombre de pages en A4 : 148
Version publiée le 28 juillet 2021
- (Première publication sur Edition999 le 23 mai 2021)
Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1
du code de la propriété intellectuelle (CPI).
Protection des oeuvres
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la
décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les statistiques du livre
1002 lecteurs ont feuilleté le livre
417 téléchargements depuis la parution
2 téléchargements sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui
Evaluer le livre "Le sexe de l’Autre"
Note globale pondérée
5/5 sur 2 votants
Thème :
Littérature
ISBN : 9782332902443
La quatrième de couverture
Cet ouvrage retrace le cheminement d’une jeune femme vers l’état adulte, libre, responsable et autonome. En effet, à quel moment devenons-nous véritablement un être libre ? N’est-ce pas quand on arrive à considérer ses parents comme des êtres humains et non plus comme une stature tutélaire ? L’affection peut alors faire son chemin. Le jugement bienveillant et le soutien sont parfois un juste retour. Quand tout se brise, quand les barrières sont anéanties lors d’un événement extérieur, se pose le choix personnel d’un individu. Quel chemin va-t-il prendre, celui de sa construction autonome ou celui de la rancœur devant son impossibilité à dépasser la toute- puissance infantile ?
La première page
Elle était assise sur un banc, était-ce sur le quai d’une gare ? Non elle ne le croyait pas. Ce n’était pas le lieu pour avoir ce genre de révélation. Ce devait être dans un jardin, oui face à un plan d’herbe dans un square. Ce qu’elle se rappelait c’était qu’elle avait du gravier sous ses pieds. Ses chaussures grattaient le sol et c’est ce petit craquement que faisaient ses souliers, ce son régulier qui avait permis à son esprit de vagabonder. Ce bruit répété avait arrêté ses réflexions quotidiennes et avait permis à cette évidence d’émerger du fond de son cerveau. Après réflexion, elle était étonnée que celle-ci n’apparaisse que maintenant. L ‘histoire de sa vie s’éclairait d’une vérité qui n’était pas la sienne, un fil conducteur dont elle avait jusqu’à présent ignoré l’existence. Mais le pire était, que celui qui en était l’auteur, l’ignorait également. Une double inconnue somme toute, déterminante.
Il était curieux de constater après toutes ces années, l’essence d’un être à son insu. Elle se demandait combien il avait fallu de jugements de valeur, d’erreurs, de haine et d’amour pour comprendre un être. Alors qu’en fait ce qui motivait l’individu en question n’était pas nommé.
C’était petit à petit que cette position de retrait lui était venue. C’était à cause de son impossibilité à comprendre, à admettre, voire à analyser le comportement de sa mère. Plus généralement de ses parents, quoique que pour son père, depuis longtemps elle l’avait perçu. Ses souvenirs vrais ou faux remontaient très loin, à une époque, où normalement on n’en a pas. Pourtant, un épisode fugace s’attachait à elle. Alors qu’elle était encore dans les langes, sa mère l’emmaillotait pour la nuit et elle n’était pas contente, car elle la serrait trop. Elle savait que sa mère prenait plaisir à ça. Et elle se souvenait de ses contorsions et de son impossibilité à exprimer et pour cause, son mécontentement. Son père s’était approché de la scène et avait souri.
Psychanalyste, formatrice en développement personnel et professionnel, Malvina Tedgui décrypte et tente de comprendre depuis de nombreuses années les comportements et les mystères de l’âme humaine. La littérature est venue à elle naturellement. Comme une autre manière de sonder l’indicible.