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Accueil > Autobiographie - Témoignage - Autofiction > Tout conte fait, ou la perte des racines
"Le jet vira légèrement au nord-est, exactement au-dessus du phare d’Arzew." Le narrateur est arraché brutalement de son Algérie natale en 1962. En apprenant fortuitement l’enlèvement et assassinat de ses amis intimes quarante ans après les faits, ce traumatisme se révèle à nouveau dans toute sa douleur. Les souvenirs émergent au travers d’anecdotes poignantes, entre l’humour et les larmes, en suivant le parcours de trois générations d’immigrants espagnols, tous arrachés à leur terre natale pour diverses raisons. Dix ans plus tard, le pèlerinage aux sources, confirmera la perte définitive de ses propres racines. "Le jet vira légèrement au nord-est, exactement au-dessus du phare d’Arzew." Cette phrase répétée à la fin du récit veut replacer l’histoire dans l’inexorable réalité de faits irréversibles. Un témoignage bouleversant, raconté sans haine ni rancœur, avec la lucidité que permettent la distance et le temps. "Une pâle lucarne ouvrant sur l’espoir" finit par conduire, à force de courage et de résilience, à la sérénité rassurante qu’un immense désespoir enfin surmonté a permis d’atteindre.
Charlotte trouve une passion merveilleuse avec Jean, son premier mari que la guerre lui arrache brutalement. Elle ne l’oubliera plus jusqu’à la fin de sa vie, une vie épuisante entre la couture et le travail de ferme, et ce sera toujours lui qu’elle (...)
2016
Le narrateur est arraché brutalement de son Algérie natale en 1962. En apprenant fortuitement l’enlèvement et assassinat de ses amis intimes quarante ans après les faits, ce traumatisme se révèle à nouveau dans toute sa douleur.
2016
Dans une résidence près de Valencia, les rapports houleux entre des voisins nantis mais jaloux les uns des autres et dont la fausse amitié finira par se désagréger au milieu du marasme économique actuel. Une intrigue met en scène une arnaque immobilière (...)
2016
Le carnet jaune est issu des nombreux carnets de l’auteur, choisi pour sa compacité et son petit nombre de pages ; il exprime au jour le jour le flou de l’existence avec quelques images qui restent et qui sont notées par hasard, ou par nécessité de (...)
Le battage est une opération consistant à séparer de l’épi les graines des céréales. Les techniques employées ont évolué au cours du temps. Depuis le fléau, puis la locomobile à vapeur entraînant la batteuse et enfin la moissonneuse-batteuse une (...)
Dans ces pages, l’auteur en fin de vie, note scrupuleusement tout ce qui l’étonne encore dans son existence, et surtout ses rêves qui sont souvent plus intéressants que les évènements de sa vie quotidienne.
31 mai 2015, par djalil kadi
J’ai rencontré l’auteur du livre lors d’une manifestation culturelle à l’institut Français de Valencia et j’ai tout de suite été subjugué par la sensibilité qu’il dégageait et par son humour efficace. J’ai alors téléchargé le livre et je l’ai lu en un weekend. Je suis moi même Algérien, né à l’indépendence et exilé dans l’autre sens vers l’Espagne. Le livre m’a passioné, il m’a appris beaucoup de choses et il m’a permis d’avoir une autre perspective toute nouvelle de l’histoire de mon pays et de ses peuples. Le style littéraire est précis, rigoureux et, à mon sens, poétique. L’auteur, Alain Bonet a un talent immense et une capacité de conteur hors du commun. Je recommande le livre tres vivement en espérant que les jeunes générations puissent le lire sans oeillères et sans animosité aucune afin de mieux comprendre la réalité de leur histoire et d’assimiler la richesse de leur patrimoine humain.