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Accueil > Fantastique > Fatalité
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Au bout de la piste, le Boeing 747 s’apprêtait à décoller.
Debout derrière le grillage qui délimitait le pourtour de l’aéroport, il frotta ses mains gelées l’une contre l’autre afin de les réchauffer.
En ce début de matinée, le temps était plutôt gris et triste. La tour de contrôle baignait dans une brume légère, presque irréelle.
Il sortit son paquet de cigarettes, et d’un geste nerveux en ficha une entre ses lèvres. Au moment où il l’alluma, les réacteurs se mirent à rugir.
L’avion prit rapidement de la vitesse et décolla presque à la verticale. Son cœur s’accéléra.
Par une douce soirée d’été, comme à l’accoutumée, Pierre aimait se promener en solitaire dans les allées du cimetière de la ville. C’est le seul endroit où il pouvait trouver la paix ; où il avait le privilège de savourer le silence sans que quiconque ne vienne le (...)
2010
Faites venir le directeur dans mon bureau. Immédiatement ! – Mais... Monsieur Kuhn... – Il n’y a pas de "Mais" qui tienne, je veux le voir tout de suite ! Nicole, la jeune stagiaire de direction obtempéra. Elle s’était bien dit en arrivant ici qu’elle était (...)
2010
Par une lourde chaleur d’été, David, employé modèle dans une importante fiduciaire de la ville, terminait de classer les documents destinés aux archives. Le ventilateur, bruyant, brassait désespérément l’air chaud à travers ses pales mais ne parvenait pas à apaiser (...)
2008
Je m’appelle Saphir Sarah Sanders, mais appelez-moi Saphir. Je suis une Elfe de 120 ans.
J’entendis des crissements de pneus, des cris de passants. Je sentis ma cage thoracique se faire broyer par la voiture et je vis ma main baignée dans le sang. J’avais envie de vomir et souffrais infiniment. Mes yeux se fermèrent ... Je me réveillais, (...)
Survivre après une Apocalypse. Tous trois s’arrêtent alors dans une ville fantôme, leur nouvelle étape, et c’est là que commencent les ennuis.
Sam geignait, la queue basse, dont le panache était devenu un ramasse-poussière pour le parquet de l’appartement. Le Berger Allemand décrivait des huit devant la porte de l’entrée. Michel feignit de ne pas l’entendre et prit la télécommande de la télévision (...)
17 mars 2007, par Sharyann
C’est sûrement une question de style ou plus simplement de goût mais je trouve que les phrases sont parfois trop poussées et cassent le rythme de la nouvelle. Exepté ce petit bémol, l’histoire est sympathique et la fin est bonne (j’ai lu vos autres contes, celui là est mon préféré).
15 mars 2007, par saliou kamara
Bonne nouvelle dans l’ensemble et on peut apprécier le coté naturel que vous donnez à la fatalité.
12 mars 2007, par Daniel Fattore
Bonjour ! Pour tout dire, je la sentais un peu venir - et je me demande si une compagnie aérienne n’est pas tenue de recaser ses passagers sur un autre vol (ou dans un train) en cas de nécessité.
J’ai apprécié ici la création des ambiances, notamment le rôle joué par le whisky dans l’évolution des états d’âme de Loris. Et puis, c’est joliment écrit, soigné, et ça se lit bien. Merci pour ce moment !